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Frédéric Boucheron
 
Portrait de Frédéric Boucheron Photo © DR Boucheron
 

Dans le monde à part de la haute joaillerie française, la maison Boucheron a su se maintenir à un niveau d'excellence. Dynastie familiale française fondée par Frédéric Boucheron en 1858, elle a séduit une clientèle raffinée, l'attirant vers des créations parmi les plus belles et les plus précieuses du monde. Quatre générations de joailliers ont permis à la maison de devenir un leader mondial sur le marché de la haute joaillerie, en la développant sur tous les continents.

Un fondateur inspiré

Frédéric Boucheron fonda sa société de joaillerie en 1858, à l'âge de 28 ans. Artisan et artiste talentueux, il était aussi un très bon homme d'affaires, attirant très tôt une riche clientèle issue de l'aristocratie russe et des plus grandes familles américaines.

Il fut le premier joaillier à s'installer sur la place Vendôme, à Paris, à partir de 1893. La légende dit qu'il choisit le 26 place Vendôme -adresse à laquelle

Place Vendôme
 
Place Vendôme à Paris Photo © DR Boucheron
 

Boucheron est toujours installé aujourd'hui- car il s'agissait de l'emplacement le plus ensoleillé de la place. Il pensait qu'ainsi, les diamants exposés dans les vitrines brilleraient avec encore plus d'éclat.

La pierre au cœur

La passion de Boucheron pour les pierres précieuses de qualité est au cœur même de cette maison. C'est le caractère de chaque pierre qui ouvre la voie vers une création de luxe ultime. Le secret de Boucheron réside dans la façon dont ses artisans mettent en valeur la beauté naturelle des pierres. Par le choix de la taille et le travail des métaux, les joailliers de Boucheron révèlent l'âme cachée d'une pierre en exposant au monde sa beauté parfaite.

Amoureux de la nature

Bracelet Serpent ,2007
 
Bracelet-serpent, 2007 Photo © DR Boucheron
 

Boucheron est devenu célèbre en s'inspirant beaucoup de la nature pour créer ses bijoux. Ainsi, il s'est servi de la flore et de la faune, comme source d'inspiration de certaines de ses créations les plus mémorables. Les collections de Boucheron se peuplent de serpents, de grenouilles, de caméléons, de libellules, de hiboux, d'oiseaux et de chats… les fleurs délicates, les gouttes de pluie scintillantes, les vagues percutantes et les feuilles frémissantes ont souvent trouvé leur place dans les chefs-d'œuvre de Boucheron.

Cet amour pour les créations de la nature peut se retrouver dès 1878 lorsque le célèbre collier "Feuillage" de Frédéric Boucheron, parure de saphirs et de diamants avec un saphir de centre de 159 carats, gagna le Grand Prix lors de l'Exposition Universelle de Paris.

Cette passion précoce pour la nature est toujours vive aujourd'hui. Boucheron est un avant-gardiste reconnu lorsqu'il s'agit d'imaginer de nouveaux moyens de maîtriser (et peut-être de sublimer) la beauté de la nature grâce à l'utilisation de pierres précieuses d'une qualité exceptionnelle et au travail des maîtres artisans. C'est dire si le symbole qui représente la maison Boucheron depuis des années, celui qui a été vu dans les archives de la maison dès 1878, est l'une des créatures les plus provocantes et les plus parfaites de la nature - le serpent.

Une expression orientale

Louis Boucheron en Inde
 
Louis Boucheron en Inde, en 1909 Photo © DR Boucheron
 

Frédéric Boucheron disparut en 1902, laissant l'entreprise familiale entre les mains compétentes de son fils Louis. Ce dernier était ingénieur en génie civil mais il avait hérité de son père le sens des affaires et la passion des pierres précieuses. La relation qu'il engagea avec l'Inde fut l'une des nombreuses contributions qu'il apporta à la maison.

La fascination de Louis Boucheron pour ce pays, toujours au cœur de l'héritage exotique de la marque, est à l'origine de l'une des histoires de Boucheron les plus racontées. En 1928, le Maharadjah de Patiala, apporta toutes les pierres précieuses de son trésor à Boucheron, chargeant la maison de monter chaque pièce en une nouvelle création de joaillerie. Le résultat fut sans précédent : cent quarante-neuf commandes exceptionnelles pour le Maharadjah !

Mais ce n'est pas la seule légende de la maison... En 1930, le Shah d'Iran, Riza Shah Pahlavi, demanda à Louis Boucheron d'estimer le trésor national perse, comprenant notamment les deux plus gros diamants roses du monde. Faisant le serment de ne jamais révéler la valeur du trésor, Louis disparut en 1959 sans jamais avoir révélé son secret. C'est certainement pour cela que vingt ans plus tard, le Shah demanda à Boucheron de créer la couronne de mariage de sa future épouse, Soraya Esfandiari.


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