Pierrecardin.com, les sixties en direct

La page d'accueil de pierrecardin.com donne le ton : avec ses formats géométriques et ses jeux de noir et blanc, elle plonge immédiatement l'internaute dans l'univers très graphique du couturier. On navigue entre les rubriques en cliquant sur un point d'interrogation jaune qui ramène au sommaire et à la page "contact". L'espace "biographie", très fourni, se charge, photos et textes à l'appui, de nous rappeler les grandes dates de l'aventure de cet homme qui est à la fois styliste, designer, diplomate, mécène et chef d'entreprise. Ainsi le verra-t-on rencontrer Fidel Castro ou bien Jeanne Moreau... Une revue des "unes" de presse inspirée par Cardin complète la rubrique.

L'espace suivant, "international", recense les studios de création de Pierre Cardin dans le monde entier. On arrive ensuite à l'espace mode, divisé en quatre catégories : hommes, femmes, accessoires, enfants. Chacune se décline suivant le même principe : les vêtements ou objets sont présentés par des silhouettes qui se découpent sur un fond de couleur, avec une ou deux citations de Pierre Cardin sur le style. Si on peut agrandir légèrement chaque image en cliquant, en revanche on ne trouvera aucune informations sur les modèles, ni leur date, ni leur nom. Dommage.

Même déception dans l'espace réservé au design, où l'on peut faire défiler les créations du maître, mais sans le moindre commentaire. L'espace "beauté" se révèle un peu plus satisfaisant avec quelques notations sur les parfums Pierre Cardin, même si la page "maquillage" est plutôt pauvre. La rubrique "Maxim's" consiste en une page qui rappelle que les célèbres restaurants du même nom appartiennent au groupe Pierre Cardin, et qui renvoient vers leur site.

Enfin, l'espace "culture", quoique d'une navigation un peu difficile, contient des renseignements intéressants sur les espaces et les événements sponsorisés par le couturier : pour mieux les connaître, cliquez sur leur nom. On peut également agrandir les photos des lieux (salles de concert, château privé, hôtels...). Bref, une belle visite au parfum de nostalgie, mais qui laisse un peu sur sa faim d'informations.

L'Internaute a aimé... Les petits pictogrammes en noir et blanc qui caractérisent chaque espace.

L'Internaute a regretté... La navigation en pop-ups, fatigante et pas toujours très claire.