Interview
 
31/01/2008

Roselyne Bachelot : une ministre qui assume sa féminité

Roselyne Bachelot, malgré un emploi du temps très chargé, a accepté d'ouvrir les portes de sa garde-robe. Interview d'une ministre qui a su adapter son image à sa fonction sans se priver de fantaisie.
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Le Journal des Femmes : Bonjour, Madame la ministre, tout d'abord, de quoi est composée votre garde robe essentielle ?
Roselyne Bachelot : Elle a bien évidemment changé depuis que je suis devenue ministre de la santé, de la jeunesse et des sports ! Lorsque l'on représente la République, on se doit d'avoir une certaine tenue : c'est une forme de respect pour la fonction mais aussi pour les gens que je rencontre.

Ma garde robe est donc essentiellement composée de tailleurs, dans des teintes assez classiques, noir, beige ou bleu marine. Mais j'essaie toujours d'égayer l'ensemble avec une touche de couleur : un bijou, une broche par exemple, ou un joli foulard, c'est une façon de conserver ma part de féminité ! En revanche, dans ma vie privée, je m'accorde plus de fantaisie, plus de couleurs.

Les basiques dont je ne peux pas me passer ? Ils sont plus à chercher du coté de ma trousse de maquillage que de ma penderie. J'aurais beaucoup de mal à me passer de rouge à lèvres. J'en ai toujours plusieurs dans mon sac, de différentes couleurs, et je change en fonction de mes tenues et de mon emploi du temps.

 

"Des bas résilles, jamais ! La connotation "Irma la Douce" est un peu délicate pour une ministre !"

Quel est le look dans lequel vous vous sentez le plus à l'aise pour exercer votre fonction et hors du cadre de votre fonction ?
Le look des personnalités publiques, et notamment celui des femmes politiques, est tellement observé, étudié, et commenté, que finalement, les tenues dans lesquelles je me sens le mieux sont les tenues les plus neutres ! J'ai deux règles principales, une que je respecte plus que l'autre pour être à l'aise. La première : éviter les jupes, qui, quand vous intervenez à une tribune face à 300 personnes, sont loin d'être une valeur sûre. Le deuxième principe, adopter les chaussures plates. J'avoue avoir souvent du mal à m'y résoudre. Souvent, je choisis quand même des chaussures à talons qui font une plus jolie silhouette, quitte à souffrir à la fin d'une visite de deux heures menée au pas de course.

 

 
Même lorsqu'elle choisi ses dossiers, ils sont de sa couleur préférée, le rose ! Photo © DR
 

Quel est l'accessoire qui fait la différence dans votre tenue ? (bijoux, foulard, sac…)

Tous les accessoires sont importants, ils sont ma touche de fantaisie. Côté bijoux, je vous le disais, j'aime les jolies broches qui ressortent sur le col d'une veste. Je porte également un attachement tout particulier à ma montre, puisque je l'ai achetée le jour de ma première élection à l'assemblée nationale. En revanche, je ne porte ni bague ni collier. J'aime beaucoup les sacs, à porter à la main et non à l'épaule, que j'assortis avec mes chaussures. J'aime par exemple éclairer un tailleur noir avec de jolis escarpins rouges et un sac carmin.

 

La faute de goût vestimentaire qui une fois vous a mise mal à l'aise et que vous ne referez plus ?
Un mauvais souvenir vestimentaire… Cela remonte à quelques années déjà mais je me souviens avoir mis un jour une robe orange. On ne peut pas dire que c'était une réussite ! J'ai d'ailleurs détruit toutes les photos qui avaient été prises lors de cette soirée !

Qu'est ce que vous ne porterez sous aucun prétexte et pour quelle(s) raison(s) ?
Des bas résilles. La connotation "Irma la Douce" est un peu délicate pour une ministre !

Vos couleurs préférées (celles qui vous vont le mieux) ?
Le rose bien sûr ! Je trouve que c'est une couleur pleine de gaité, pleine de vie, très féminine… C'est aussi la couleur de mon enfance. Et puis, elle se marie bien avec mon prénom.


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