Dossier
 
13/07/2007

Eymeric François, le petit poucet de la haute couture

Il a la belle trentaine et tout semble lui sourire. Eymeric François, ancien Lauréat du Festival de Dinard, est aujourd'hui l'une des forces vives de la haute couture française. Retour sur un parcours sans faute.
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Graine de couture

 
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En 1999, Eymeric François fait trembler le petit monde des jeunes créateurs. Fraîchement diplômé de l'école supérieure des arts appliqués de Duppéré, il crée sa première collection couture pour le Festival de mode de Dinard. Un parcours classique ? Loin de là car le petit prodige tape dans l'œil des professionnels présents. En résulte un "prix spécial du jury LVMH", expressément créé pour récompenser son travail. Fort de cette première consécration, Eymeric François présente sa première collection haute couture en juillet 2000, accomplissant ainsi son rêve d'adolescent.

Héraut de l'ultra-féminité

Si Eymeric François défile d'abord dans le cadre du calendrier "off" de la semaine de la couture, il est depuis quelques saisons un "membre invité de la Fédération Française de Couture". Une promotion bien méritée tant l'homme a su faire évoluer sa couture, en 7 années seulement. De ses débuts chez Thierry Mugler, il garde le goût d'une mode moderne, fortement identifiable. Le jeune créateur se fait ainsi un nom en détournant les épingles, les zips et les autres matériaux de confections à une époque où la haute couture regagne en fastes.

 

 
Eymeric François lors de son défilé hivernal. Photo © L'internaute Magazine / Agathe Azzis
 

Aujourd'hui, du haut de sa petite trentaine d'années, Eymeric François a mûri. Sa patte : l'ultra-féminité ; ses leitmotivs : le travail de corseterie, les robes fourreaux, les décolletés voluptueux et les transparences, sensuelles mais toujours portables. Loin d'être figés, ses codes évoluent au fil des saisons, se déclinant tour à tour sur des créations très ethniques - à l'image de sa collection printemps-été 2007 - ou délicieusement rétro, comme en atteste sa dernière ligne hommage au Studio Harcourt. Mais quelle que soit son inspiration, l'objectif reste le même : sublimer la femme, mettre les formes volupteuses à l'honneur.

 

Une maison en construction

Et les résultats sont là. En une quinzaine de collections, le créateur a gagné les faveurs d'une clientèle fidèle, des femmes exigeantes, mais dans la fleur de l'âge, comme lui. Extrêmement populaire au Japon, il y développe sa griffe, en lançant notamment une ligne d'accessoires. En France, la maison François prend peu à peu de l'ampleur avec une ligne de chaussures et surtout, des projets de prêt-à-porter. Gageons que le petit poucet de la haute couture fera encore parler de lui pendant bien longtemps !

 

Et aussi L'interview d'Eymeric François

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