Brigitte Bardot à Drouot, une vente à succès

C'était un fan, un vrai. Pendant plus de 50 ans, le Hollandais Cees Storm a collectionné avec un soin maniaque tout ce qui touchait à Brigitte Bardot. Revues françaises et étrangères, livres, disques, cartes postales, affiches de films ou paquets de cartes, tout ce qui portait l'effigie de son idole lui était bon.

	© Chayette & ChevalAffiche du film "Le mépris", de Godard (1963). Vendu pour 826 €.

Total : 8 500 objets disparates, une collection incroyable que l'on a vendue aux enchères à l'hôtel Drouot, le 28 septembre.Parmi ces pièces rares, des anciens numéros du magazine Elle des années 1950, les premiers où l'on aperçoit BB en jeune star. C'était avant que sa gloire ne soit consacrée par le succès du film Et Dieu créa la femme (1956).Cet ensemble de revues, estimé autour de 200 euros, s'est finalement arraché à 413 euros.

On a remarqué aussi une belle collection de "scrap-books", des cahiers où le collectionneur collait toutes les coupures de presse et photo faisant référence à sa passion. Il en fit plus de vingt tomes, soit un vrai roman-photo qui suit la vie de l'actrice année après année. Ils se sont adjugés à plus ou moins de 1 500 euros selon les époques (les plus anciens, ceux où BB n'était encore qu'une débutante, étant les plus recherchés). Un lot de cartes postales originales, mis à prix à 1000 euros, a grimpé jusqu'à 1 769 euros.

	© Chayette & ChevalNuméro spécial du magazine "Mon film".

Outre les multiples photographies et les séries de revues aux noms désuets, aujourd'hui disparues (ah, "La vie parisienne"...) la vente présentait enfin d'étranges gadgets, des "objets dérivés" comme on dirait de nos jours. Brigitte Bardot était ainsi représentée sur un échiquier, des puzzles et même un micro-piano à queue... Clou de la vente : une barque pointue actuellement amarrée à Nice, ayant appartenu à la star. On ne connaît pas encore son prix d'acquisition.

Finalement, une vente "qui s'est globalement tenue dans les estimations de départ, mais qui a en revanche attiré énormément de spectateurs", indique-t-on à l'hôtel Drouot. Et dans la masse des petits souvenirs tournant autour d'une cinquantaine d'euros, tous les nostalgiques ont pu trouver leur bonheur. En repartant par exemple avec une revue de cinéma des sixties ou un vinyle de la mythique chanson Harley Davidson...