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17/11/2004

Condoleezza Rice, femme la plus puissante du monde ?

Nommée numéro 2 du gouvernement américain, femme et noire, Condoleezza Rice est-elle la nouvelle "dame de fer" de la politique internationale ? Portrait.

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Son prénom hors norme s'inspire de l'expression musicale "con dolcezza" - "avec douceur", en italien. La douceur n'est pourtant pas le trait dominant de Condoleezza Rice... Nommée mardi à la tête de la diplomatie américaine en remplacement de Colin Powell, cette amie proche de George W. Bush a plutôt la réputation d'une conservatrice brillante et inflexible. Déjà désignée comme la "femme la plus puissante du monde" par un classement du magazine Forbes en septembre, son nouveau poste de bras droit du Président ne fait assurément que renforcer cette suprématie.

L'ascension de cette jeune femme issue de la middle-class noire-américaine est à la fois atypique et exemplaire. Flash-back : il y a tout juste 50 ans (novembre 1954), Condoleezza naît dans l'Alabama, état qui pratique la ségrégation et où sévit le Ku Klux Klan. Elève exemplaire en avance de deux ans sur sa scolarité, la petite fille veut être pianiste - aujourd'hui, il lui arrive de donner des récitals. Elle a finalement le "coup de foudre", dit-elle, pour les relations internationales et devient spécialiste de l'Union soviétique.

Nantie d'une solide carrière à l'Université comme en entreprise, elle fait une brève incursion en politique en 1989, dans le cabinet d'un conseiller de George Bush père, puis y revient en 2000 lorsque le fils la nomme conseillère pour la sécurité nationale. A ses côtés, elle traverse la crise du 11 septembre et ses conséquences, sans trop faire de nuances. Fervente partisane de la guerre en Irak, elle affirma l'existence d'armes de destruction massive.Cependant, elle garde des partisans enthousiastes, dont ceux qui rêvent de la voir se présenter aux présidentielles de 2008 - leur site, non-officiel, porte en exergue "run, Condi, run !" ("cours, Condi, cours !").

Et au premier rang de ses admirateurs, George W. qui compte sur son soutien sans faille. Ils deviennent si proches que le président la surnomme familièrement "Condi" et qu'il la plaisante sur leur passion commune pour les matchs de base-ball. On dit même qu'il échappa à Condoleezza, lors d'un dîner à la Maison Blanche, un lapsus révélateur : elle l'aurait appelé "mon mari". Mais pour l'instant, la femme la plus puissante du monde est célibataire.


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