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Johnny Hallyday alias Jean-Philippe Smet, est un chanteur-compositeur et acteur Français né le 15 juin 1943. Très présent dans le paysage médiatique français, il a fait la couverture de plus de 2100 magazines et rend populaire la culture rock'n'roll jusque là inconnue voire dépréciée à l'époque en France.
"Allumer le feu"... Véritable amoureux des Etats-Unis, son jeu de scène exceptionnel apporte énormément à la scène française. D'abord critiquée, l'Idole des jeunes devient une icône : durant sa carrière, plus de 28 millions de spectateurs se déplacent pour le voir chanter, et 100 millions de disques sont vendus. Il est également récompensé par 40 disques d'or, 22 de platine, 3 de diamant et 8 Victoires de la musique.
"Souvenir, souvenir"... Son surnom lui vient de son beau-père, Lee Halliday. Son père quitte sa mère alors que le petit n'est âgé que de quelques mois. Jean-Philippe et Léon Smet entretenaient des rapports très difficiles. Lee Halliday se produisait en Europe avec son groupe durant les années 40 et Johnny a fièrement repris son patronyme comme nom de scène.
"La musique que j'aime"... Inscrit au conservatoire, il apprend la guitare, au grand dam de sa famille et de ses professeurs. Il obtient aussi de petits rôles au cinéma et à la télévision. C'est grâce au film "Amour Frénétique" avec Elvis Presley qu'il décide de devenir chanteur de rock'n'roll.
"Ma gueule"... D'abord refusé dans les clubs, il décroche un passage en 1959 dans l'émission de radio Paris Cocktail où il chante "Viens faire une partie". Il est remarqué par deux auteurs compositeurs qui le font entrer dans la maison de disques Vogue. Il signe son premier vrai contrat en janvier 1960. Le premier album voit le nom qu'il a emprunté à son beau-père mal orthographié. Il le garde et devient  véritablement Johnny Hallyday. C'est le point de départ d'une grande carrière du démon de la scène. 
"Je t'aime, je t'aime, je t'aime"... Sa vie privée est très médiatisée. En 1964, il vit une relation passionnée avec Sylvie Vartan, de qui il parle toujours avec un profond respect. Ils se marient en 1965 pendant son service militaire. Le couple vedette se produit à l'Olympia et chante même devant la reine Elisabeth II.
"Je crois qu'il me rend fou"... Mais en 1966, c'est l'essoufflement des ventes de disques, Johnny ne se produit plus à guichet fermé et privilégie les pays étrangers. Antoine, son "rival" de l'époque, fait même un tube "Les élucubrations d'Antoine" où il veut "enfermer Johnny dans une cage à Médrano" le jugeant dépassé. En effet la gloire, le stress et l'épuisement ont raison du chanteur.
"J'ai oublié de vivre"... Lorsque Sylvie Vartan demande le divorce cette année là, il fait une première tentative de suicide en septembre, alors que leur premier enfant, David, est né un mois plus tôt. Le couple se réconcilie, mais en février 1970 à Belfort, sur la route pour un gala, un grave accident de voiture blesse sévèrement au visage la lycéenne du twist. Les opérations de chirurgies se succèdent, mais la chanteuse reste prostrée très longtemps.
"Le pénitencier"... Johnny renoue alors avec ses démons la drogue et les pulsions suicidaires. Coureur de jupons, il entretient une liaison avec sa choriste, Nanette Workman en 1972. Profondément blessée, Sylvie Vartan arrive finalement À le pardonner et le couple sort un tube au succès monstre en 1973, "J'ai un problème".
"Noir c'est noir"... La poisse semble poursuivre le couple maudit : en 1974, Sylvie Vartan, enceinte, perd le bébé. En 1975, des problèmeS avec le fisc les oblige à s'exiler aux USA : Johnny doit quelques centaines de millions de francs d'arriérés. En 1977 c'est le grand retour : ils enchaînent les tournées et représentations ensemble "Je crois qu'il me rend fou", " Le temps du Rock and Roll".
En 1970, la bête de scène entame ses premiers vrais débuts au cinéma. Il est justicier dans "Le Spécialiste" et voyou repenti dans "Point de chute".
Les années 70, c'est aussi le délaissement du rock violent aux musiques plus mélodieuses. "La musique que j'aime", "Je t'aime, je t'aime, je t'aime". Fin des années 70, les mises en scènes sont plus propres, plus soignées. 
"Entre violence et violon"... En 1980, il divorce de Sylvie Vartan mais aura beaucoup de mal à s'en remettre. 
"Laura"... Il enchaîne les liaisons et mariages éclairs (Babeth, sa deuxième femme) mais en 1982, il rencontre Nathalie Baye et se marie. Ils ont une fille, Laura Smet. Leur idylle dure 3 ans.
"Ca ne change pas un homme"... Après d'autres furtives relations, il rencontre Adeline Blondieau, la fille d'un de ses amis, qui n'a que 14 ans à l'époque. Elle devient sa quatrième femme. Cette relation est jonchée de disputes et chargée de ressentiments. Aujourd'hui, divorcés plus de 19 ans après, ils en gardent toujours un souvenir amer. 
"C'est la vie"... En mars 1985, il rencontre Laetitia Boudou, top-model français de 32 ans sa cadette, qu'il épouse un an plus tard. Après plusieurs fausses couches, ils décident d'adopter deux petites vietnamiennes : Jade en 2004 puis Joy en 2007. 
"S'arrêter là" ... En 2008, il déclare vouloir arrêter la chanson au terme d'une dernière tournée en 2009. Mais la même année, il sort un nouvel album "Ca ne finira jamais". A cette époque, les médecins lui diagnostiquent un cancer du colon, rapidement soigné, et une hernie discale qui lui vaudront quelques jours dans un coma artificiel. Aujourd'hui il va mieux. "J'ai tout donné"... D'ailleurs, en 2012, il commence une tournée spectaculaire à travers la France.
Le mythe Johnny Hallyday n'est pas près de s'achever.

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