Rachida Dati accule le père de Zohra

L'un des secrets les mieux gardés de la République vient d'être levé. L'hebdomadaire Le Point révèle sur son site internet que l'ex-ministre de la Justice a assigné Dominique Desseigne, PDG du groupe Lucien Barrière, devant un tribunal civil hors de Paris pour "reconnaissance de paternité".

"Je ne suis pas le père de l'enfant de Rachida Dati"

L'article affirme que "selon un de ses proches, le PDG a toujours nié être le père de cet enfant". Interrogé par le magazine, Dominique Desseigne aurait confirmé l'existence d'une procédure judiciaire, mais n'aurait "aucun commentaire à faire, sinon la justice le lui reprocherait". Dominique Desseigne, 68 ans, dirige 37 casinos, 15 hôtels de luxe et près de 130 restaurants et bars. Il se classe parmi les 100 premières fortunes de France. Proche de Nicolas Sarkozy, ce dandy était présent lors de la fameuse soirée du Fouquet's après l'élection présidentielle de 2007. Veuf de Diane Barrière décédée dans un accident de voiture en 2001, l'homme d'affaires est le père de deux (grands) enfants, Alexandre et Joy.  

La revanche

Nommée en 2007 à la tête du seul ministère sis entre les palaces et les maisons de joaillerie, Rachida Dati s'est érigée en icône de la Sarkozie, période bling-bling. Maman zélée d'une petite Zohra, Rachida Dati a zappé son congé maternité. Cinq jours seulement après sa césarienne, notre diva de la Place Vendôme, svelte et court-vêtue, est retournée travailler, sur des talons perchée... Célibataire et femme panthère, elle a réussi l'amalgame de l'autorité et du charme, mais son retour en fanfare et biberons a aussi suscité la controverse. Et Rachida Dati a dû renoncer au luxe dans lequel on l'avait projetée. Elle a quitté son maroquin en juin 2009 pour le Parlement européen. Oublié la vedette des gazettes, la star des dîners mondains, le mannequin républicain...

Au Cluedo de la paternité de Rachida baby, le mystère restait entier

Contrainte à la discrétion par son coach en communication, l'ex-favorite de l'Elysée s'est toujours refusée à révéler le nom du père de sa fille Zohra, dont elle a accouché, le 2 janvier 2009 à la clinique de la Muette. Un silence qui a taraudé l'opinion et suscité les plus folles rumeurs. Vedettes du showbiz, émirs arabes, grands patrons, sportifs, journalistes, animateurs télé... : nombreux ont été les pères putatifs à se désister publiquement. Alors que l'ancien chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar s'est fendu d'un communiqué officiel, qu'Arthur a préféré envoyer un SMS humoristique à l'intéressée, que le délicat secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte s'est emparé du micro de sa tutelle (Roselyne Bachelot) pour clamer son innocence, le procureur général du Qatar, Ali Bin Fetais al-Marri, a condamné par missive interposée "la contre-vérité" développée dans le pamphlet intitulé Belle Amie, l'histoire "d'une  jeune femme ambitieuse, séductrice et manipulatrice, une intrigante usant de toutes les armes pour gravir les marches du pouvoir".

Confidences au compte-gouttes

En mai 2009, Rachida Dati fournissait quelques indices dans une interview à Paris Match : "Zohra ne tient pas en place" mais "elle se calme dès qu'elle est dans les bras de son père", assurait la jeune maman qui sous-entendait que son bébé le voyait régulièrement. Un proche de Rachida Dati aurait également rapporté une confession très intime de la célibattante : "Je suis embêtée car le papa en veut déjà un deuxième"... Au même moment, en couverture de Voici, des paparazzi immortalisaient Dominique Desseigne gazouillant devant le couffin de Zohra.

Drôle de moment pour un aveu

Elue femme du XXIe siècle par la Sélection du Reader's Digest, Rachida Dati, 46 ans, se dit "heu-reuse". Interviewée début janvier par le magazine Elle, la politicienne a refusé de décliner l'identité du père "pour ne pas le gêner" et garder "une part d'intimité". "J'ai un homme dans ma vie et je le préserve plus que tout"... Selon la presse people, c'est auprès de Vincent Lindon qu'elle aurait trouvé son équilibre...

Buzz et prise de la capitale

Aujourd'hui, la maire UMP du VIIe arrondissement, "dément" (seulement) "que la justice sera contrainte de procéder à des tests de paternité pour savoir si Dominique Desseigne est bien le père". A quelques mois des élections municipales, cette révélation choc servira-t-elle celle qui se déclare "sans doute" candidate à la mairie de Paris ?

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