L'ex de Kim-Jong-un, fusillée pour une sextape

Hyon Song-wol, l'ancienne petite amie du dictateur nord-coréen Kim Jong-un et chanteuse au Unhasu Orchestra, aurait été mitraillée devant ses proches. Elle aurait tourné une vidéo à caractère pornographique...

Abattus pour avoir filmé leurs ébats. En Corée du Nord, les autorités ne plaisantent pas. Hyon Song-wol et son mari auraient été mis à mort le 20 août pour une vidéo coquine. Dans le régime de Pyongyang, la pornographie est fortement réprimée. D'après le Huffington Post, Hyon Song-wol, chanteuse réputée du pays l'est aussi pour avoir été l'ex-petite amie de l'actuel dictateur nord-coréen, Kim-Jong un. Lorsque la relation amoureuse a débuté il y a dix ans, elle n'était pas du goût de son père, Kim Jong-il alors maître du pays, qui lui aurait fermement demandé d'y mettre un terme. Cette vidéo toucherait donc de près l'actuel dictateur nord-coréen qui aurait fait exécuter son ancienne girlfriend.
La chanteuse du Unhasu Orchestra a été arrêtée le 17 août avec onze autres artistes de sa troupe et du groupe Wanghaesan Light Music Band. Hyong-Song-wol et son mari ont été mitraillés trois jours plus tard devant leurs proches, forcés d'assister au supplice. Comme le régime ne fait pas dans la dentelle, leur famille et les spectateurs ont été transférés dans des camps de prisonniers pour motif de "supposition de culpabilité par association". 

D'après Toshimitsu Shigemura, professeur à l'Université Waseda de Tokyo, Hyon Song-wol et son mari sont aussi morts pour des raisons politiques."Si ces personnes n'ont vraiment réalisé que des vidéos pornographiques, il est difficile de croire qu'on les aurait punies pour cette seule raison" , explique-t-il au Daily Telegraph. 

Selon certaines rumeurs, Kim-Jong-Un et Hyong-Song-wol auraient continué à se fréquenter en secret. Une liaison qui pourrait être liée à la mort de la chanteuse. L'épouse actuelle du dictateur, à l'honneur possiblement bafoué, aurait voulu la tête de sa rivale et serait à l'origine de l'ordre de l'exécution.

kim
Kim-Jong-un  © kyodowc096315.JPG k/NEWSCOM/SIPA