DSK : "mi-homme-mi-cochon", "le caniche d'Anne Sinclair" pour Marcela Iacub

Marcela Iacub, juriste et chroniqueuse pour Libération revient, dans un ouvrage à paraître, sur sa liaison avec DSK. C'est ce qu'on appelle tremper sa plume dans le fiel...

"Tu étais vieux, gros, petit et moche. Tu étais machiste et vulgaire (...) sans aucune culture. (..) Tu te comportais comme un méchant porc, tu n'étais plus la victime de la société mais mon bourreau". Pour justifier son histoire (entre janvier et août 2012) avec l'ex-patron du FMI, qu'elle qualifie de "folie", Marcela Iacub revendique une "enquête de terrain". Chantre de la sociologie participative (et compromettante), elle explique : "Je devinais qu'un homme si égoïste pouvait se transformer en instrument de ma destruction". Si les étapes de sa romance avec DSK sont authentiques, les scènes sexuelles relèvent du "merveilleux" et de la pure fiction, précise-t-elle.
Intellectuelle piquante, polémique et irrésistible, née à Buenos Aires en Argentine en 1964, Marcela Iacub, jeune avocate, devient benjamine du barreau de sa ville natale, avant de gagner la France où elle se spécialise dans la bioéthique.
Thésarde à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), puis chercheuse au CNRS, cette sulfureuse brune se spécialise dans la philosophie des mœurs. Auteure de plusieurs ouvrages comme Le Crime était presque sexuel, Une Société de Violeurs ? ou Qu'avez-vous fait de la Libération Sexuelle ?, joue de ses charmes et impose sa tête bien faite sur les plateaux télé.

marcela iacub
DSK, mi-homme-mi-cochon, le caniche d'Anne Sinclair pour Marcela Iacub,ici dans l'émission "CAMPUS" sur France 2, en 2003 © BALTEL/SIPA

Dans Belle et Bête, en librairie le 27 février, cette femme de 49 ans, décrit avec force détails son aventure avec Dominique Strauss-Kahn. Une relation amoureuse et surtout sexuelle qui lui a suffi pour connaitre dans les moindres détails le comportement intime de son partenaire. 

Le Nouvel Observateur vient de publier en exclusivité une interview de l'intéressée et les meilleures feuilles du livre. Un portrait au sperme et au vitriol du Socialiste. Morceaux choisis.
 

DSK, sexagénaire, insatiable de chair. "La liste de tes maîtresses, de tes conquêtes d'un jour, de tes putes successives et concomitantes montrait un autre aspect émouvant de ta vie de cochon. Ces femmes étaient laides et vulgaires comme si en chercher de jolies était déjà une manière d'être plus homme que cochon".

DSK, un Président de corps et d'esprit. "Tu aurais transformé l'Elysée en grande boîte échangiste, tu te serais servi de tes larbins, de tes employés comme de rabatteurs, d'organisateurs de partouzes".

 Nafissatou Diallo, princesse du Sofitel."C'est un cochon qui prend une femme de chambre pour Catherine Deneuve dans Belle de jour. Seul un cochon peut trouver normal qu'une misérable immigrée africaine lui taille une pipe sans contrepartie, juste pour lui faire plaisir et rendre hommage à sa puissance. Et la pauvre est revenue dans la chambre sans que tu lui laisses un quelconque pourboire. La femme de chambre a été horriblement offensée mais pas violée".

Anne Sinclair, la maîtresse d'un chien. "Très peu de gens savaient que ta femme avait fait de toi un caniche. Tu ne pouvais pas envisager de la quitter parce que cette vie de luxe-là, c'était impossible d'y renoncer une fois que tu y avais goûté (...) Elle faisait semblant de ne pas se rendre compte que tu étais enchaîné à elle par son argent, plus elle te possédait, plus elle te soumettait à cette humiliation, à cette terrible prostitution (...) Elle avait ce rêve d'être l'épouse d'un président. Et quand elle t'a connu, elle s'est dit: "Celui-ci est mon cheval. Le voilà enfin (...) Si elle ne l'avait pas tant voulu, tu aurais abandonné la politique".

Interrogée sur l'avenir de Dominique Strauss-Kahn, Marcela Iacub a confié au Nouvel Observateur : "il est condamné à tout rater à cause de sa cécité et de son mépris".