Violences faites aux femmes : ça pourrait être vous, eux, elles

A l'approche de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, les actions se multiplient pour faire lumière sur les attaques subies par la gent féminine et sensibiliser tout le monde, même les hommes.

Violences faites aux femmes : ça pourrait être vous, eux, elles
© Kering

Etre femme, c'est potentiellement faire partie des 700 millions de mariées de force, être une des 50% d'Européennes victimes de harcèlement sexuel ou une des 123 Françaises tuées par leur conjoint (en 2016). Si les chiffres font froid dans le dos, ils ne suffisent pas toujours à rallier les foules à la cause féministe. C'est pourquoi la Fondation Kering invite les hommes à s'imaginer au féminin sur les réseaux sociaux pour provoquer une prise de conscience.

Jusqu'au 25 novembre, date de la Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, ils peuvent poster des photos d'eux affublés d'un prénom de femme avec le hashtag #ICoulHaveBeen. "Quand des parents attendent un enfant, ils pensent à plusieurs prénoms. Nous avons tous un prénom féminin qui nous était destiné. Vous vous appelez peut-être James, mais vous auriez pu être Chiara. Nous aurions tous pu être ELLE : cette fille sur trois dans le monde qui a déjà subi des violences", explique le site dédié au projet. Hugo Clément aurait pu être Léa, Panayotis Pascot Khloé, quand Stella McCartney ou encore Salma Hayek auraient tout simplement pu être "elle".

Alors que la parole autour du harcèlement et des agressions sexuelles se libère, il est primordial que le combat passe par tous, hommes et femmes. "J'ai imaginé sans complexe qu'un matin je changeais de sexe, que je vivais l'étrange drame d'être une femme", chantait Michel Sardou dans les années 80. En 2017, il est possible de faire de cet "étrange drame" un engagement.

"I Coul Have Been : Panayotis Pascot"
Voir aussi :