Gamescape : Le Journal des Femmes au cachot

Depuis plus d’un an, amateurs de Cluedo peuvent revêtir l'imper d'inspecteurs (Gadget) pour tenter de résoudre une énigme en moins de 60 minutes. Non pas en se rendant à la PJ mais dans une salle de live escape game, comprendre jeu d’évasion grandeur nature. Ce concept venu d’Asie rencontre un franc succès en France où une quinzaine de salles se sont ouvertes, dont plus de dix à Paris. Joueuse, la rédac’ a tenté l’expérience et opté pour Gamescape qui se targue d’avoir déjà enfermé plus de 5000 joueurs. Cet escape game propose trois salles aux époques et décors différents inspirés des mythes et légendes de Paris : Moyen-âge, pour les joueurs qui souhaitent relever le défi de l’alchimiste Nicolas Flamel, ambiance  XVIIIème siècle, pour ceux qui visent l’évasion des cachots de la Bastille et Belle Époque, pour se frotter aux épreuves imaginées par l’ingénieur Gustave Eiffel.

Pour nous, ce sera le cachot. Accueillies par notre geôlier, ce dernier nous explique les règles du jeu avant de nous enfermer à double tour. Tête de mort, barreaux, minuscules venelles pour laisser passer la lumière… La pièce située en sous-sol avec des murs en pierre et à la température glaciale nous plonge immédiatement dans l’ambiance. Ne manquent plus que les rats (non, il n’y en n’a pas... promis) ! Pas le temps de s’appesantir, chaque seconde compte, un gong toutes les 10 minutes est d’ailleurs là pour nous le rappeler. N’ayant pas très envie de finir en squelettes, nous scrutons la prison de fond en comble à la recherche de clés (big up Passe Partout), cadenas, codes, etc… le tout sous le regard inquisiteur du maître du jeu qui épie nos faits et gestes à travers une caméra de surveillance. Ce dernier interagit avec les joueurs lorsqu’ils pataugent trop dans la semoule. Ce qui n’est pas notre cas. Grâce à nos têtes bien faites et notre bel esprit d’équipe en mode "un pour tous, tous pour un" #TroisMousquetaires, nous parvenons à nous échapper de notre geôle en 54’. In extremis diront les mauvaises langues, il n’empêche que seulement la moitié des joueurs parviennent à s’évader. Pas peu fières et encore moins échaudées, nous promettons de revenir nous frotter aux énigmes de Gustave Eiffel et Nicolas Flamel.