Les Minions : Tronions

Jusqu’alors dans l’ombre de leur maître Gru, les petites créatures jaunes s’offrent le haut de l’affiche dans un long métrage animé dont ils sont les héros. Moi, belle & gentille, j’ai vu le film. Verdict.

Minions cherchent méchant. Il était une fois des petites créatures dépourvues de méchanceté fascinées par… la méchanceté. Drôle d’idée nous direz-vous, les opposés s’attirent nous répondrons-vous. Avant de se vouer (simili) corps jaune et âme à Gru, le héros de Moi, moche & méchant, les Minions ont traversé les époques aux services de fameux vilains. Du dino préhistorique au terrifiant Ramsès II sans oublier, le tyrannique Napoléon : les Minions ont vu les odieux personnages défiler jusqu’à les voir tous disparaître. Un drame qui va plonger ces lutins jaunes poussin dans une longue et sévère dépression. Décidés à ne pas se laisser abattre, trois d’entre eux - Kevin l’intello responsable, Stuart le rockeur un brin boudeur et Bob le… mignon - quittent leur horde de copains pour partir à la recherche de leur prochain génie du mal idéal.  

On rit vraiment (jaune). On aurait pu penser qu’une heure et demie de petites bestioles binoclardes avec trois poils sur le caillou s’exprimant dans un mélange de mots bizarres serait brouillon voire lassante. Il n’en est rien. Tantôt loufoque, tantôt émouvant, Les Minions nous embarquent dans leur grande et folle aventure entre les villes de New York et Londres, plongées dans les années 70. Les grands s’amuseront des références à l’époque psychédélique et aux riffs des Beatles tandis que les petits rigoleront du burlesque des gaffes des petites créatures jaunes. Avec Les Minions, actionner les zygomatiques c’est systématique. Soyez mignons, courrez-y. 

Les Minions, en salle le 8 juillet 2015 © Universal Pictures International France