Les pénis raccourcissent
"Ce n'est pas la taille qui compte", paraît-il. Heureusement, car le sexe masculin n'en finit plus de rétrécir.
Ce trait anatomiques excite l'imagination féminine et obsède la gent masculine depuis la nuit des temps. Les biologistes pensent que chez l'Homo sapiens, les femelles utilisaient la taille du pénis en vue de choisir le meilleur partenaire potentiel pour la reproduction. Aujourd'hui, malgré les épaisseurs de vêtements et un brin de conversation, le phallus continue de déchaîner les passions.
En 2012, une étude menée par l'hôpital universitaire de Padoue révélait que la longueur de la verge avait diminué de 10% en soixante ans. Une nouvelle enquête pointe du doigt l'abaissement de la taille moyenne des bijoux de famille dans la Perfide Albion.
La société Theyfit, qui commercialise des préservatifs de 95 tailles différentes, a mené l'enquête auprès de 20 000 Britanniques. En 1983, un phallus anglais en érection atteignait 15,4 cm. En 2013, elle n'est "plus" que de 12,95 cm. Des chiffres à prendre avec des pincettes, mais qui sont plutôt flatteurs pour nos compatriotes.
Grandeur et décadence. Si les sujets de Sa Majesté accusent le coup, les Français sortent du lot avec l'honorable moyenne de 16 cm, selon l'étude. (L'académie nationale française de chirurgie déclare elle une longueur moyenne de l'organe de 9 à 9,5 cm au repos et de 12,8 à 14,5 cm en érection).
Au top de la virilité, on trouve les Soudanais (16,47 cm) et les Equatoriens (17,77 cm), et en queue de peloton les Asiatiques (10,9 cm pour les Chinois et les Japonais et 9,66 cm pour les Coréens du Nord).
La crise financière aurait-elle fait souffler un vent de panique sur les bourses ? Non, la cause de cette atrophie est à chercher dans la nature, enfin entendez "écologie et environnement".
Selon les scientifiques, la pollution (produits chimiques, phtalates, pesticides...) et les changements climatiques perturberaient le système endocrinien.
Comme on dit, un homme averti en vaut deux...
