"Moi, Lolita" : la nouvelle Barbie humaine a 16 ans
Elle est jeune, elle se fait appeler Lolita Richi et vient d'Ukraine. Son rêve ? Etre une Barbie humaine, en chair et en os. Surtout en os.
L'hypersexualisation des filles. Tel est le fléau qui pourrait expliquer le comportement de cette jeune fille, qui ne jure que par le maquillage, l'apparence, le "bling-bling" et les vêtements indécents.
L'adolescente de 16 ans qui se fait appelée Lolita Richi, s'est jurée de devenir une Barbie humaine. Sauf que la jeune fille a viré inhumaine.
Tour de taille de 50 cm, bonnet F affiché fièrement, bouche généreuse, faux-cils, cheveux décolorés, visage camouflé par le maquillage, Lolita Richi colle à l'image de la fameuse Barbie. La jeune fille assure cependant ne jamais avoir eu recours à la chirurgie esthétique. "J'ai commencé à m'habiller comme cela parce que je veux être parfaite. Je pense que toutes les femmes devraient être bien entretenues et impeccable. Je voulais être ma propre inspiration. Mes gros seins son naturels, même si je porte un soutien-gorge push-up pour les améliorer. Je me sens à l'aise et confiante avec mon apparence. Il y a beaucoup de femmes qui veulent ressembler à ça", a-t-elle confié au Daily Mail.
Jeune fille de son temps, elle n'hésite pas à afficher fièrement ses clichés sur les réseaux sociaux. Une exposition qui lui vaut des commentaires élogieux, surtout de la part de la gent masculine. "Je veux être avec un homme vraiment viril qui est poli, sensible et qui ne fuit pas les problèmes. Il doit également avoir une tête pleine de cheveux", a expliqué la lycéenne qui raconte ne pas aimer ses camarades de classe qu'elle juge "trop immatures".
L'hypersexualisation des jeunes filles trouve sa source via des modèles sexuels véhiculés dans les médias, qui incitent les jeunes à se vêtir comme leurs vedettes. D'après la sexologue Jocelyne Robert, ce phénomène entraînerait une "représentation de l'enfant comme une sorte d'adulte sexuel miniature".
Que l'on se rassure (!), la blondinette a expliqué profiter de sa gloire, avant de reprendre ses études pour devenir psychologue. N'est-ce pas plutôt elle qui devrait en consulter un, de psychologue ?
