La paresse, une histoire de gènes ?

Vous êtes flemmarde ? Ne culpabilisez pas ! Il existerait une prédisposition génétique au manque de motivation.

Une étude tout droit venue de la très prestigieuse université américaine Harvard démontre que la motivation sportive serait génétique. Et pour ce faire, les chercheurs ont analysé le comportement des... rats.
Dans un premier temps, ils ont d'abord constaté que certains cobayes étaient plus enclins et "motivés" que d'autres lorsqu'il s'agissait de faire de l'exercice. Puis, lorsque les rats ont été amenés à se reproduire entre eux, les scientifiques ont constaté que cette caractéristique se retrouvait chez leur progéniture, même quand celle-ci grandissait dans un environnement différent. 
Comment expliquer cela ? La première raison serait physique : les animaux (aussi bien que les humains) qui sont en surpoids, malades, qui possèdent des muscles de faible qualité ou rencontrent d'autres obstacles physiologiques tendent à être sédentaires : si se bouger est difficile, on ne le fait pas. La psychologie influe également : les rats qui couraient le plus semblaient apprécier cette activité, alors que les autres semblaient l'éviter. Et c'est là qu'est arrivée cette histoire de gènes : après des analyses de parties spécifiques de leurs cerveaux, les chercheurs ont réalisé que les décisions des rats (de courir ou non) étaient induites par des gènes précis.
Cette étude démontre donc une différence d'activité cérébrale entre les rats sportifs et les rats moins sportifs. 

Si tout cela reste pour l'instant une affaire de rats, les chercheurs pensent que ce phénomène pourrait bien s'appliquer aux humains. 

Toutefois, le Dr. Booth, qui a conduit les recherches, a déclaré que cette étude n'était "pas une excuse pour ne pas faire du sport". Alors, même si vous préférez rester affalé(e) sur votre canapé, vous pouvez tout aussi bien choisir de vous lever.