Un premier observatoire pour lutter contre la gynophobie

A l'occasion de la Journée internationale du droit des femmes, la Fondation Groupe EDF organise un atelier sur le thème "Lycéennes d'aujourd'hui, femmes de demain". Un évènement suivi par le lancement du premier observatoire de l'association "Ensemble contre la gynophobie", présidée par Lisa Azuelos.

Un premier observatoire pour lutter contre la gynophobie
© BALTEL/SIPA

Le 8 mars, c'est la Journée consacrée aux femmes et à leurs droits ; l'occasion idéale pour un atelier sur le thème "Lycéennes d'aujourd'hui, femmes de demain". Cet échange créatif organisé par la Fondation Groupe EDF, réunira experts, associations, enseignants, parents, artistes et jeunes invités. A l'issue de cet évènement, la cinéaste Lisa Azuelos, présidente de l'association "Ensemble contre la gynophobie", présentera le premier observatoire de la gynophobie et procèdera au lancement d'une étude qui lui est consacrée dans les collèges et les lycées de France.  

Les années qu'une jeune femme passe au lycée sont déterminantes pour sa transition vers l'âge adulte. C'est durant cette période que les étudiantes d'aujourd'hui grandissent pour devenir les femmes de demain. L'Observatoire de la gynophobie veut inciter les femmes victimes de violences à encourager le discours au sein de l'espace social.

Lisa Azuelos, qui s'est déjà engagée pour les femmes à travers des manifestations telles que"Free the nipple" en 2012 ou "Bring back our girls" en 2014, a créé le mot "gynophobie" pour souligner l'absence de termes neutres qui caractérisent les offenses faites aux femmes et à sensibiliser le grand public. La gynophobie, selon l'association, regroupe plusieurs dures réalités comme les inégalités salariales ou liées au genre, les mariages forcés, les agressions sexuelles, le harcèlement, le trafic sexuel ou encore les mutilations génitales.