La riposte du gouvernement contre les sites anti-avortement
Sur Internet, les premiers résultats que l’on trouve concernant l’avortement sur le moteur de recherche Google concernent des sites pro-vie. Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a lancé une campagne virale et payé Google pour que le site officiel du gouvernement soit mieux référencé.
Si l'IVG est un droit que les femmes ont acquis, la désinformation et les freins autour de cette pratique subsistent, notamment sur la Toile. Les sites anti-avortement (comme IVG.net) sont les premiers résultats qui apparaissent sur le moteur de recherche Google lorsque l'on entre une requête concernant l'IVG. Pour y remédier, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a lancé le 7 janvier une campagne pour faire repasser le site d'information officiel du gouvernement en première position. Un appel aux clics a été lancé aux internautes afin d'améliorer le référencement naturel du site du gouvernement. Mais cette mission "clics" n'a pas suffi et la ministre a finalement dû employer les grands moyens. L'Express rapporte qu'elle n'a eu d'autre choix que de payer Google afin que celui-ci améliore son référencement, mais le montant de la transaction n'a pas été précisé.
Depuis, le ministère de la Santé a annoncé une fusion entre les sites "social.gouv.fr" et "santé.gouv.fr" au profit du site unique social-sante.gouv.fr. Ce rapprochement permettra au gouvernement d'être mieux référencé. C'est désormais sur ce site que toutes les informations officielles et institutionnelles en matière d'avortement sont regroupées.