Anne-Sophie Davoine, deuxième prix : "Je me sens chanceuse de pouvoir maîtriser ma vie"

Anne-Sophie Davoine est arrivée deuxième du Grand Prix du Changement de Vie en 2013. Un an après sa participation, elle revient sur son expérience de création d'entreprise.

Anne-Sophie Davoine, deuxième prix : "Je me sens chanceuse de pouvoir maîtriser ma vie"

Le Journal des Femmes : Rappelez-nous votre changement de vie...
Anne-Sophie Davoine : J'ai quitté mon poste de chargée de développement dans une agence de conseil en marketing sportif, à Paris. J'ai suivi mon mari et monté une entreprise de livraison de paniers de fruits et légumes bio et locaux dans le Var : Les Paniers Davoine.

Comment a évolué votre activité depuis l'année dernière ?
Anne-Sophie Davoine : Nous avons continué de structurer notre organisation en renforçant notre partenariat avec un Centre d'Aide par le Travail. C'est désormais une équipe de 10 équivalents temps pleins qui confectionne et livre nos paniers. Ce gain de temps nous a donné l'opportunité de développer une autre branche d'activité : l'approvisionnement de cantines collectives.

Avez-vous rencontré des difficultés auxquelles vous ne vous attendiez pas ?
Anne-Sophie Davoine : Bien sûr qu'en 5 ans d'activité nous avons connu des difficultés. Elles ne surviennent jamais au bon moment et on s'y attend rarement ! J'ai appris que c'était propre à l'expérience entrepreneuriale. Ces déconvenues font presque partie de la beauté de l'aventure... 

Que retenez-vous de cette expérience ?
Anne-Sophie Davoine : C'est tout simplement une merveilleuse chance. Même si ce n'est pas tous les jours facile, je me sens chanceuse de pouvoir maîtriser ma vie : j'ai une grande liberté d'action et de pensée, je fais des choix qui ont du sens pour moi. Chacun d'eux a pour objectif principal de conserver l'équilibre vie privée / vie professionnelle que j'ai réussi à atteindre.

Avez-vous des regrets ?
Anne-Sophie Davoine : Celui que j'ai aujourd'hui, c'est qu'en France, on ne donne qu'une seule image de l'entrepreneur (et pas forcément la plus encourageante), alors qu'il y a autant d'entrepreneurs que de personnes qui se lancent dans cette aventure.