Présidentielle 2017 : les meilleures punchlines des candidats

Qui dit élection présidentielle, dit envolées lyriques, joutes verbales et propos démago'. Compilation des plus belles piques et punchlines des candidats.

Présidentielle 2017 : les meilleures punchlines des candidats
© IBO/CHAMUSSY/NICOLAS MESSYASZ/TARDIVON JEAN CHRISTOPHE/SIPA

En période de campagne présidentielle, la meilleure arme des candidats reste leur verve. Traits d'esprit, figures rhétoriques ou élan poétique : tout est bon pour conquérir des électeurs et tacler les concurrents. Florilège des meilleures sorties des onze prétendants à l'Elysée.


Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) 

"Je ne veux pas être une vedette ! Si j'avais voulu être une vedette, j'aurais fait du cinéma ou j'aurais fait... journaliste."

Sur Europe 1, mardi 11 avril

"Quand on est mal payé, que ce soit en francs ou en euros, on reste mal payé."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

"La gauche a fait du mal à la classe ouvrière."
Au Parisien, samedi 1er avril

"La bourgeoise, ceux qui dominent, l'élite, la classe dirigeante, a l'habitude de se servir et de ne pas faire grand-chose de ses dix doigts. Pour elle, les privilèges et les passe-droits sont normaux."
franceinfo, mercredi 22 mars

A propos du grand débat de TF1 : "Grands candidats = grands baratineurs."
Sur Twitter, lundi 20 mars

"Je pense depuis toujours [...] que ces échéances électorales sont largement des comédies. En réalité, on vote pour les sous-fifres."
A RTL, lundi 20 mars

François Asselineau (Union Populaire Républicaine) 

"Il faut arrêter cette tactique du salami."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

"Les sondages officiels me donnent 0% [...] alors que, quand mon nom apparaît dans un sondage en ligne, on casse la baraque."
Au micro de france info, lundi 3 avril.

"Figurez vous qu'il y a 365 fromages en France, il n'y en a que 6 aux Pays-Bas. Va-t-on dire aux Français qu'ils doivent fusionner les fromages par paquets de 60 pour avoir le même nombre qu'aux Pays-Bas ?"
Lors du rassemblement des maires de France, mercredi 22 mars

"Emmanuel Macron et moi sommes dans le même corps : l'inspection des finances. Or, lui c'est un bébé."
Au micro de RMC, lundi 20 mars

A propos du grand débat de TF1 : "J'ai regardé un tout petit peu le début, ça n'a aucun intérêt. [...] C'est une succession de monologues avec un journaliste qui demande : 'Qu'est-ce que vous pensez de la choucroute garnie ?' Et ils répondent : 'Voilà, ce que je pense de la choucroute garnie'."
CNEWS, lundi 20 mars

Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) 

A propos du grand débat sur BFMTV : "J'avais l'impres­sion d'assis­ter – un peu comme toute cette campagne prési­den­tielle – au lieu d'une réflexion, au lieu d'un projet, à une suite d'éjacu­la­tion précoce."
En déplacement au Havre, mercredi 5 avril

"Je suis un homme en colère, je me bats contre tous ces héritiers du système qui n'ont pas voulu prendre le taureau du système financier par les cornes !"
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

"Ce sont les journalistes qui sont des extraterrestres, je doute parfois qu'ils sachent lire et écrire, parce qu'ils n'ont pas vu mon programme, ils disent n'importe quoi."
Au micro d'Europe 1, lundi 3 avril

A propos de sa préparation avant le Grand Débat à 11 : "Je lis de la poésie pour y puiser quelque chose, pour être plus précis."
franceinfo, mardi 4 avril

"Hamon est un OVNI pour moi : il dit des choses intéressantes et puis il y a ce revenu universel qui est une idée de droite."
Au micro de France Inter, lundi 27 mars

"Je me sens gaulliste de gauche."
Face à Bourdin sur BFMTV, lundi 20 mars

"Les journalistes m'ont traité comme un chien."
Au micro de RTL, lundi 20 mars

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)

"Un problème bien posé est à moitié résolu."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

"Comment croire le Premier ministre qui a bafoué le vote des français lors du référendum en 2005, qui a fait voter le traité de Lisbonne par le Parlement ? [...] Cela a été le viol du peuple, c'était une forfaiture."
Lors du grand débat à 11 sur TF1, mardi 4 avril

A propos de sa préparation avant le Grand Débat à 11 : "Je vais aller nager à la piscine pour me décontracter."
franceinfo, mardi 4 avril

"Emmanuel Macron est creux comme un tambour et François Fillon, perclus de déshonneur."
En meeting à Nice, vednredi 31 mars.

"Macron est un danger public pour le pays."
Sur BFMTV, mercredi 22 mars

"François Hollande est rassrah de rassrah." [NDLR : traduire par "angoissant", dans le langage de Cyril Hanouna]
Dans Touche pas à mon poste, lundi 20 mars 

"L'élection présidentielle n'a jamais été à ce point manipulée, faussée, tout est fait pour empêcher les Français de découvrir de nouvelles offres."
Avant de quitter le plateau du JT de TF1, dimanche 19 mars

François Fillon (Les Républicains)

"Je n'ai pas commis d'erreur."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

"On a voulu m'éliminer de cette compétition politique."
Lors du grand débat à 11 sur TF1, mardi 4 avril

"Le vrai serial-killer du pouvoir d'achat des Français, c'est Marine Le Pen."
Lors du grand débat de TF1, lundi 20 mars

"La France est plus grande que nous. Elle est plus grande que mes erreurs.'
Depuis son QG, mercredi 1er mars

"Maintenant je fais du Chirac. Je bombe le torse et je fonce dans le tas !"
A ses équipes, selon le JDD du 12 février

Benoît Hamon (Parti socialiste)

"Marine Le Pen joue les victimes alors qu'elle passe son temps à taper sur les immigrés !"
​​​​​​​Lors du grand débat à 11 sur BFMTV​​​​​​​, mardi 4 avril

"Daech, ça vous arrange Madame Le Pen. Ça vous fait prospérer."
Lors du grand débat à 11 sur TF1​​​​​​​, mardi 4 avril

A l'attention de François Fillon : "Vous êtes très fort en soustraction, un peu moins en addition quand il s'agit de votre propre argent."
Lors du grand débat de TF1, lundi 20 mars

A l'attention de Marine Le Pen : "Que vous soyez une droguée aux pages faits divers, c'est une chose, mais vous êtes une candidate à la présidence de la République."
Lors du grand débat de TF1, lundi 20 mars

"Emmanuel Macron, c'est le candidat chimère. La chimère telle que décrite par Homère. Un lion devant, un dragon derrière, une chèvre au milieu..."
Lors d'un meeting à Marseille, mardi 7 mars

Jean Lassalle (Résistons !)

"Macron n'arrête pas de me piquer toutes mes idées. Par exemple, c'est moi qui ai marché et c'est lui qui dit : 'En Marche !' Il est plus futé, il faut le reconnaître…"
Sur le plateau de Télématin, lundi 10 avril

"Président exemplaire, je n'aurai pas de mal à le faire, ça fait quarante ans qu'il n'y en a pas eu."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV​​​​​​​, mardi 4 avril

A propos de sa préparation avant le Grand Débat à 11: "Il faut que je finisse d'écrire mon programme, que j'organise quelques déplacements pour les trois semaines qui viennent."
franceinfo, mardi 4 avril

Sûr de lui, à propos du second tour de l'élection : "Ce sera certainement Madame Le Pen puisqu'elle est installée d'office, contre moi."
Sur le plateau de LCI, lundi 27 mars

"J'ai beaucoup aimé la première génération de communauté de communes qui était un outil au service des communes."
Lors du rassemblement des maires de France, mercredi 22 mars

"A partir du moment où on accepte qu'il y a des candidats et des sous-candidats, il ne faut pas qu'on s'étonne qu'il y ait des électeurs et des sous-électeurs."
Sur BFMTV, à propos du grand débat de TF1, lundi 20 mars

"Je ne voulais pas faire partie des candidats stagiaires."
Sur le plateau d'On n'est pas couché, samedi 21 janvier

Marine Le Pen (Front National) 

"Monsieur Macron, on ne se présente pas comme la nouveauté quand on ressort des vieilles badernes qui ont au moins cinquante ans".
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV​​​​​​​, mardi 4 avril

"La France est une université des jihadistes."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV​​​​​​​, mardi 4 avril

A propos d'Emmanuel Macron : "Cest en quelque sorte le Jean-Claude Van Damme de la politique. En général, on ne comprend rien à ce qu'il dit et à ce qu'il veut."
En meeting à Lille, dimanche 26 mars

A l'attention d'Emmanuel Macron : "Vous êtes capables de parler 7 minutes... et c'est le vide absolu."
Lors du grand débat de TF1, lundi 20 mars

"Fillon arrive tel le vendeur de bougies après l'avènement de l'électricité."
Lors d'un petit-déjeuner organisé par BVA, jeudi 8 décembre 2016

Emmanuel Macron (En Marche !) 

"Madame Le Pen, vous ressortez les mensonges qu'on entend depuis quarante ans et qu'on entendait dans la bouche de votre père."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV​​​​​​​, mardi 4 avril

"J'ai vécu à un moment donné, quand j'étais adolescent, avec environ 1000 euros par mois. [...] J'ai, à ce moment-là, donné des cours particuliers pendant 2 ans. Donc je sais ce que c'est, oui. Je sais ce que c'est de boucler une fin de mois difficile."
Lors d'un Facebook live organisé par Explicite et Yahoo, mardi 21 mars

"Madame Le Pen, vous serez gentille, je ne vous fait pas parler, je n'ai pas besoin d'un ventriloque. Je vous assure, tout va très bien."
Lors du grand débat de TF1, lundi 20 mars

A propos de François Fillon : "Ne pensez pas que le triste candidat de la droite, qui marie les réactionnaires et les opportunistes, puisse construire quoi que ce soit."
Lors d'un meeting à Talence (Gironde), jeudi 9 mars

Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise)

A propos du Mc Donald's : "Ah ceux-là ! Jusqu'en enfer je les pourchasse !"
Sur le plateau de ONPC, dimanche 8 avril

A Marine Le Pen : "60% des Français n'ont pas de religion. Fichez-nous la paix avec la religion. Nous ne sommes pas obligés de subir vos foucades, vos trouvailles, votre manière de nous imposer à tous une manière de vivre qui n'est pas la nôtre."
​​​​​​​Lors du grand débat à 11 sur TF1, mardi 4 avril

A Marine Le Pen, hors caméra : "Vous ne servez à rien"
​​​​​​​Lors du grand débat à 11 sur TF1, mardi 4 avril

A propos d'Emmanuel Macron, qui a cité la veille un titre du groupe de rap IAM : "Il y a un type, marrant comme gars : monsieur Macron. Moi je le trouve drôle. Il leur cite un poème qu'il n'a même pas lu ! C'est fou ! Il leur dit : 'Ah, c'est pas ici que je vais vous apprendre qu'on est tous nés sous la même étoile', alors que le poème dit le contraire !"
En meeting à Châteauroux, dimanche 2 avril

"Il faut bien qu'il y ait un débat au PS !"
Lors du grand débat de TF1, lundi 20 mars

"J'ai admiré vos pudeurs de gazelles quand vous dites que la campagne a été polluée par les affaires de certains d'entre vous."
Lors du grand débat de TF1, lundi 20 mars

"Entre [Marine Le Pen] et moi, il y a un fossé, qui s'appelle l'égalité humaine."
Dans Candidats au tableau !, diffusé dimanche 19 mars

Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste)

"Ce n'est pas parce que je n'ai pas de cravate qu'il faut me couper.'
​​​​​​​Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

"A part Nathalie Arthaud, autour de ces pupitres, je crois que je suis le seul à avoir un métier normal."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

A propos de Marine Le Pen : "Quand nous on est convoqué par la police, nous n'avons pas d'immunité ouvrière. Nous, on y va."
Lors du grand débat à 11 sur BFMTV, mardi 4 avril

"Si je n'étais pas candidat, je crois que je m'abstiendrais."
Sur LCI, mercredi 22 mars

"On ne peut pas oublier que c'est le gouvernement actuel qui nous a mis dans la merde."
Sur LCI, mercredi 22 mars

"Mélenchon, c'est 'moi je'". [...] On n'a pas besoin de suivre un héros ou un sauveur, soi-disant."
Chez .pol, jeudi 1er décembre 2016