Julian Perretta : "Les femmes ont le pouvoir"

Le Journal des Femmes a rencontré le jeune chanteur Julian Perretta à l'occasion de la sortie de son nouvel opus, "Wildfire".

Julian Perretta : "Les femmes ont le pouvoir"
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Julian Perretta © Chris Carolina

Julian Perretta, star de la pop anglaise devenue célèbre grâce à son single Wonder why, revient sur le devant de la scène. Entretien avec un artiste passionné et sensible.

Le Journal des Femmes : Quel est ton premier souvenir musical ?
Julian Perretta : Lorsque j'avais environ quatre ans, mon père s'asseyait tout le temps sur le sofa du salon, au milieu de ses guitares. Nous avions un vélo électrique et je faisais semblant de jouer de la batterie sur la selle avec deux brosses à cheveux. Nous faisions tout le temps ce petit spectacle. Je ne me souviens de presque rien avant l'âge de 6 ans, sauf de cela. Et de ma mère qui mettait tout le temps les chansons de Bill Withers quand j'allais me coucher. Ça m'aidait à m'endormir.

D'où vient ton inspiration musicale ?
Julian Perretta : Je suis très inspiré par les années 60 et 70, la soul, le funk, la pop, mais aussi par la musique venue de Californie. Et du Royaume-Uni évidemment. Niveau artistes, j'aime beaucoup les grands noms soul comme Marvin Gaye, Stevie Wonder ou encore Michael Jackson.

Ces artistes t'influencent-ils directement lors de la création de tes chansons ?
Julian Perretta : Enormément ! Par exemple, lorsque j'écoutais Bill Withers, je me disais : "J'aimerais tellement chanter comme lui ou écrire des chansons comme ça." Il a été l'un des artistes qui m'a donné envie de faire ce métier.

Devenir chanteur, c'est un rêve d'enfant ?
Julian Perretta : Oui. Je faisais partie d'un groupe quand j'étais à l'école. J'avais environs 15 ans et nous allions à des soirées avec nos guitares. Je me souviens de mon tout premier concert : je jouais dans une école de filles qui se situait juste à côté de la mienne et je me suis dit : "C'est incroyable." C'est à ce moment-là, sur scène, que devenir chanteur est réellement devenu une évidence. 

Plus jeune, tu chantais pour plaire aux filles ?
Julian Perretta : Oui ! (rires). En plus, les filles de cette école étaient plus âgées. A l'époque, on n'était pas très professionnels, mais on s'amusait tellement. Au final, cela m'a permis de trouver quelque chose que j'aimais au plus profond de moi : la musique.

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Julian Perretta © Chris Carolina

Quel est le sens de ta dernière chanson, Wildfire ?
Julian Perretta : Elle raconte de quelle manière les femmes ont le pouvoir sur les hommes sans même s'en rendre compte. J'adore la chanson Fire de Jimi Hendrix ,qui dit "Let me stand next to your fire" ("Permets-moi de rester près de ton feu") et j'aimais beaucoup l'idée de cette fille ardente qui nous fait faire des choses que nous ne ferions pas en temps normal. Je raconte également comment elle met à mal mon égo, à quel point elle me rend fou et me fait sentir tout petit. Car les femmes ont ce pouvoir ! A travers cette chanson, je dis que les femmes ont le pouvoir. Women rule the world !

Tu parles beaucoup d'amour dans tes textes...
Julian Perretta : C'est vrai. C'est très difficile de trouver l'amour. Je suis extrêmement chanceux d'avoir trouvé une fille incroyable qui me soutient et je pense qu'être amoureux, avoir une connexion avec une personne, est la plus belle chose au monde.

Comment se déroule le processus de création de tes chansons ?
Julian Perretta : Ca dépend ! Lorsque je fais des courses par exemple, il m'arrive d'entendre un beat et de chanter quelque chose dans l'enregistreur de mon téléphone. En dehors du studio, cela commence généralement comme ça, ensuite j'essaie des mélodies, etc. Je lis énormément, donc je note aussi certains mots que j'affectionne, comme wildfire par exemple : c'est un mot que j'ai vu sur un panneau dans la rue devant le studio ! L'inspiration peut venir de n'importe où.

Si tu avais un conseil à donner ?
Julian Perretta : N'abandonne jamais les choses que tu aimes. J'ai le sentiment que si je fais de la musique aujourd'hui, c'est parce que je n'ai jamais renoncé. Lorsque j'étais à l'école et que je jouais dans mon groupe, je prenais cela vraiment au sérieux. Eux aussi, mais ils rentraient chez eux et disaient "Tu sais, on ne sera jamais vraiment un groupe, on ne fera jamais de tournées". Moi, je leur répondais "Pourquoi pas ?". J'aime la musique et c'est tout ce que je voulais faire. J'ai toujours pris des risques, et je suis convaincu que si tu as une passion, c'est ce que tu dois faire. Sinon la vie n'a pas de sens.

Une chanson que tu as honte d'aimer ?
Julian Perretta : Blue (Da Ba Dee) d'Eiffel 65 ! Oh mon dieu la honte ! 

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Julian Perretta © Chris Carolina