Mort de Johnny Hallyday : les stars réagissent

Johnny Hallyday n'est plus. À 74 ans, le rockeur préféré des Français a tiré sa révérence après une bataille contre un cancer des poumons, le 6 décembre, dans sa demeure de Marne-La-Coquette. Réactions de people et amis du Taulier.

Jacques Dutronc, au micro de RTL :

"Il a eu un courage énorme. Tout le monde oubliait sa mala­die. Cette espèce de crabe de m*rde… Je savais qu'il souf­frait énor­mé­ment. C'était terrible. Le côté coulisses était pas beau à voir. [...] On a déjà été mort ensemble, mort de rire, de peur, de soif… On s'est bien marré."

Michel Sardou, à l'AFP :

"Gardons-le dans notre cœur, comme nous chéris­sons notre jeunesse, a-t-il déclaré. Johnny a été coura­geux jusqu'au bout. Malheu­reu­se­ment, il y a des combats qu'aucun homme, aussi fort soit-il, ne peut gagner. Souve­nons-nous des grands moments qu'il nous a offerts."

Françoise Hardy, au micro de RTL :

"Je lui dois mes plus grandes émotions de spectacle sur scène. J'avais adoré son spectacle à Bercy en 1987 mise en scène par Michel Berger. J'y avais traîné de force Jacques (Dutronc), parce que Jacques n'aime pas trop sortir même pour voir ses amis."

Adeline Blondieau, sur Facebook :

L'ex-femme de Johnny, Adeline Blondieau, a mis un carré noir en signe de deuil. Un hommage qui n'a pas plus à ses fans, qui n'oublient pas les accusations de viol qu'elles a formulées à l'encontre du Taulier.

Laura Smet et David Hallyday, à l'AFP :

"Aujourd'hui nous avons perdu notre père. Notre douleur est immense. Merci du soutien que vous nous apportez et de vos messages, qui nous touchent et qui comptent énormément pour nous"

Nathalie Baye, sur Instagram :

Sylvie Vartan, à Europe 1 et dans un communiqué : 

"Comme toute la France, mon cœur est brisé.", "J'ai perdu l'amour de ma jeunesse et rien ne pourra jamais le remplacer"

Eddy Mitchell, à l'AFP : 

"J'ai perdu plus qu'un ami, j'ai perdu mon frère"

Brigitte Bardot, sur Twitter :

Sheila, sur RTL et Twitter :

"On était tous admiratif, moi j'ai chanté avec lui, j'ai fait plein de duos. Avec Johnny ça a toujours été simple, il disait que j'étais sa petite sœur, depuis le Zénith depuis 1985, j'ai toujours été traitée comme tel même si on ne se voyait pas beaucoup. Quand on se retrouvait c'était comme si on s'était quitté la veille. C'est une partie intégrante de ma vie, de l'histoire de la chanson française, de notre époque... Johnny c'est l'histoire de France."

Michel Polnareff, sur BFM TV : 

"J'ai une double réaction. Je ne vais pas vous dire que je suis insensible à ce qui se passe. Je suis terriblement bouleversé. Mais quand on a un ami - et c'en était un - on n'a pas envie d'entendre que cette personne souffre (...) Je suis triste et libéré, j'ai un ami qui ne souffre plus (...) Il a été là pour moi depuis le début de ma carrière (...) je suis allé le voir à l'Alhambra quand il passait en première partie de Raymond Devos et je l'avais trouvé absolument extraordinaire. Je savais que c'était quelqu'un qui allait révolutionner le music-hall, ce qu'il a fait !"

Véronique Sanson, sur Twitter :

Charles Aznavour, dans un communiqué :

"Après quelques décennies, je suis à nouveau frappé douloureusement par une étrange coïncidence, la disparition de quatre personnages hors du commun, qui dans l'espace d'une nuit nous quittaient. Édith Piaf et Jean Cocteau [morts à un jour d'intervalle, en octobre 1963], et aujourd'hui Johnny Hallyday et Jean d'Ormesson, deux de ma famille artistique et deux de mes maîtres à penser qui resteront à jamais gravés dans mon cœur et dans mon esprit."

Patrick Bruel, sur Twitter : 

Emmanuel Macron, dans un communiqué de l'Élysée : 

"De Johnny Hallyday nous n'oublierons ni le nom, ni la gueule, ni la voix, ni surtout les interprétations, qui, avec ce lyrisme brut et sensible, appartiennent aujourd'hui pleinement à l'histoire de la chanson française. Il a fait entrer une part d'Amérique dans notre Panthéon national . À travers les générations, il s'est gravé dans la vie des Français. […] Il n'a jamais vieilli parce qu'il n'a jamais triché. Parce qu'il est resté simple et amoureux de la vie. Et parce qu'il savait que le secret pour ne pas vieillir est d'avoir plusieurs vies. Jusqu'au bout, libre dans sa tête, il aura été cette présence familière, cette voix tant de fois imitée, cette personnalité osant vivre pour le meilleur, et communiquant une énergie fraternelle à ce public qui en retour lui criait : Que je t'aime. Ce public aujourd'hui est en larmes, et tout le pays est en deuil."

Francis Cabrel, à RTL : 

"Je suis très très touché (...) ma vie entière a été avec en fond sonore Johnny Hallyday (...) C'est quelque chose d'immense qui s'est envolé au-dessus de nous (...) C'était quelqu'un d'extrêmement puissant, seulement sa présence imposait quelque chose (...) Je connais des gens qui chantent bien mais bon à ce niveau-là c'était quand même un peu exceptionnel (...) c'était une immensité."

Mimie Mathy, sur Twitter :

Hugues Aufray, à RTL : 

"Il avait endossé ce personnage du rebelle avec cette chanson (Les Portes du Pénitencier, écrite par Hugues Aufray, ndlr). Elle lui a porté chance toute sa vie. Aujourd'hui je suis forcément peiné. On est tous tristes évidemment. Mais je suis fier qu'il ait chanté jusqu'au bout."

Gilbert Montagné, sur C News :

"Je suis complètement bouleversé, même si on s'y attendait (...) C'est un temps très important de ma vie musicale et de ma vie tout court (...) quand on se voyait, on savait tous les deux ce qu'on représentait pour les autres (...) Je n'oublierai jamais qu'il m'a tendu la main (...) On est tous perdus."

Omar Sy, sur Twitter : 

Claude Lelouch, à RTL : 

"J'ai filmé son dernier concert en solo à Vienne pour le film. Et puis j'ai filmé sa dernière séquence avec Jean Dujardin et Antoine Duléry. Et j'ai filmé son premier scopitone, sa première chanson. J'étais là au début et à la fin. Je pense à sa famille, à Laetitia, qui l'a accompagné, à ses enfants. Pour nous les autres, il faut qu'on optimise tout ça, il faut qu'on transforme tout ça en une grande fête, parce que Johnny était un enfant toute sa vie, il a fait la fête toute sa vie, il a vécu 1000 vies, il a eu la chance de gouter à tous les parfums. Et ça ça n'a pas de prix."

Nagui, sur Twitter :

Pascal Obispo, à RTL : 

"Je suis assez choqué même si on s'y attendait je suis infiniment triste. Je ne trouve pas tellement les mots (...) c'était un homme profondément simple gentil, humble, timide, si drôle aussi généreux, j'aurai pas assez de mots pour dire (...) j'ai évidemment une pensée profonde pour ses enfants et sa famille (...) il souffrait beaucoup et ce matin il ne souffre plus."

Céline Dion, sur Twitter :

Line Renaud, à RTL : 

"C'est bien triste. Notre Johnny, on avait l'impression qu'il était infaillible. C'est un surhomme pour nous… Il est parti (...) il m'a toujours appelée 'Marraine' , toujours, comme un lien familial. Pour moi c'était vraiment comme un fils. Là je vais partir à Marne. Je vais aller le voir."

Lenny Kravitz, sur Twitter : 

"Adieu cher Johnny Hallyday. Votre amitié, votre douceur et votre soutien sont gravés dans mon cœur. C'est un honneur de vous avoir connu et d'avoir passé du temps avec vous et votre belle famille. Votre âme est purement Rock and Roll. Reposez en paix."

Ed Sheeran, sur Instagram : 

"Désolé d'apprendre la mort de Johnny Hallyday. J'ai eu l'honneur de jouer avec lui, et c'était un vrai gentleman. Pensées pour sa famille et ses proches."

Antoine, sur BFM TV : 

"On a tous quelque chose de Johnny. Adolescent, j'avais été à la sortie des théâtres pour avoir un autographe. Il est le premier qui a secoué ça, qui a dit - nous les jeunes, on veut dire quelque chose. Il a apporté tout d'un coup que des jeunes puissent se reconnaître en lui. Il a été l'idole des jeunes puis après l'idole de tout le monde."

Philippe Labro, à RTL : 

"On était en osmose Johnny et moi. C'est une amitié d'abord très longue, et très fidèle. On n'a jamais eu aucun nuage entre nous. C'est une amitié absolument extraordinaire. C'est pour ça que ce matin je suis dévasté."

Arielle Dombasle, sur Twitter : 

Jean-Claude Camus, à RTL : 

"Je suis dans un bain de tristesse, je viens de perdre plus de 35 ans de ma vie, j'ai eu la chance grâce à Laeticia de passer la soirée de samedi dernier avec lui. C'est une perte immense et c'est le patrimoine national qui s'en va mais c'est surtout l'ami, l'ami avec qui j'ai vécu de tellement bons moments."

Edouard Philippe, à l'Assemblée Nationale :

"Notre hémicycle représente le peuple français. Lorsqu'il est ému, il est normal que l'émotion teinte les débats de cet hémicycle. Je suis né en 1970, bien après que Johnny Hallyday a commencé à chanter. Et pourtant, toute ma vie, et probablement toute la nôtre, toute la vôtre, nous avons entendu et vu cet artiste exceptionnel qui a su séduire, conquérir des nouveaux publics, se renouveler, investir des champs très variés dans la chanson, au cinéma et au théâtre. Il avait une place très particulière et l'émotion de ce matin est très vive."

Nicolas Sarkozy, sur Facebook : 

Jean-Pierre Raffarin, sur son blog : 

"Ce matin on a tous en nous quelque chose qui meurt. La cicatrice traverse trois générations. La mienne (...) celle de la jeunesse de nos parents (...) celle de nos enfants qui ont appris sa musique avant leur parole (...) Sa générosité lui permettait tout. Il est en nous. Il ne partira que quand nous partirons. Il a incarné la vie, l'amour unique réponse au +noir c'est noir+"

François Hollande, sur Twitter : 

Benoît Hamon, sur Twitter :

Manuel Valls, à RTL : 

"On s'y attendait tous bien évidemment, mais quand arrive ce moment c'est forcément un choc. On est l'adéquation avec des millions de fans, de Français qui ont vécu avec Johnny Hallyday (...) C'est bien que nous parlions de lui, il faut le faire sans nostalgie… Sa vie c'était d'abord la scène !"

Alain Juppé, sur Twitter :

Laeticia Hallyday, dans un communiqué : 

"Mon homme n'est plus. Le papa de nos deux petites filles, Jade et Joy, est parti. Le papa de Laura et David a fermé ses yeux. Ses yeux bleus qui illumineront encore et encore notre maison, et nos âmes. Aujourd'hui, par respect et par amour pour cet homme extraordinaire qui fut le mien pendant plus de 22 ans, pour perpétuer sa passion de la vie, des sensations fortes, des émotions sans demi-mesure, nous unissons tous nos prières, et nos coeurs. Nous pensons à lui si fort qu'il restera à jamais à nos cotés, aux cotés de ceux qui l'écoutent, le chantent et le chérissent depuis toujours. Johnny était un homme hors du commun. Il le restera grâce à vous. Surtout, ne l'oubliez pas. Il est et restera avec nous pour toujours. Mon amour, je t'aime tant."