Queen Elizabeth invite Donald Trump et sème la zizanie

Difficile pour le Royaume-Uni de claquer la porte au nez des Etats-Unis. D'après l'équipe de Theresa May, Première ministre du pays, Donald Trump serait invité par la reine pour une visite d'Etat, plus tard cette année. Si l'on ignore l'opinion politique de la monarque de 90 ans, son fils ne doit pas se réjouir de cette nouvelle rencontre. Fervent militant pour la lutte contre le réchauffement climatique, le Prince Charles ne doit guère apprécier l'avis climato-sceptique du nouveau chef d'Etat américain. D'après le Sunday Times, les discussions sur les conditions de la visite du président sont plutôt houleuses, le milliardaire ne souhaitant pas que l'héritier de la couronne lui fasse la morale durant sa visite.

Mais Charles n'est certainement pas le seul à avoir quelques soucis avec Donald Trump. Ses fils, William et Harry sont également de la partie. Quelques jours après la mort de leur mère, Lady Diana, en 1997, le futur président des Etats-Unis s'est exprimé à la radio en se vantant : "je pense que j'aurais pu la choper". Le magnat de l'immobilier avait rajouté de l'huile sur le feu en 2000, lorsqu'il a déclaré qu'il aurait couché avec la défunte princesse, même si elle était "folle". Pour lui, il ne s'agissait que d'un "détail mineur".

William soutiendrait aussi sa femme, Kate Middleton, après des propos très acerbes que Donald Trump avait tenus en 2012. Sur son compte Twitter, il s'était prononcé en sermonnant la Duchesse de Cambridge après que des photos d'elle en topless avaient fuité dans la presse : "Qui n'aurait pas pris la photo pour se faire plein d'argent si elle se déshabille pour bronzer ? Allez, Kate, c'est bon !" Une épreuve à surmonter pour le couple royal et un message figurant toujours sur Internet. 

Une pétition appelant à annuler cette rencontre pour ne pas "embarrasser" la reine Elizabeth II circule. Elle aurait déjà recueilli plus d'un million de signatures et devra être examinée par le Parlement.