Miss Prestige national : victoire d'une lycéenne savoyarde

Dimanche, au Lido, 30 princesses régionales rivalisaient de beauté. C'est la jeune Marie-Laure Cornu, Miss Prestige Pays de Savoie, 18 ans, qui a été sacrée reine.

Présentation individuelle au micro, défilé en costumes folkloriques, en robe de soirée, puis en maillot (une pièce, selon les préceptes de Mme de Fontenay) et larmes de la gagnante, le pince-fesse d'hier soir a intronisé la brune Marie-Laure Cornu, de Cran Gevrier.

Par SMS et appels téléphoniques, le public a participé à la désignation des douze finalistes, à 50% avec le jury (réunissant le journaliste Nelson Monfort, le chroniqueur de Touche pas à mon poste Jean-Michel Maire, la comédienne Anne Richard, son compagnon l'agent d'artistes Fabien Lecoeuvre, l'animatrice radio Evelyne Adam et la ravissante Miss Algérie 2013, Rym Amari) qui a eu toutefois le dernier mot pour désigner la lauréate.

Crinière de jais, regard acier et sourire enjôleur, Miss Prestige National 2014 mesure 1,79m. Elève en 1ère , Marie-Laure prépare un bac STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), elle fait de la course à pied et du golf. Sa dauphine est Miss Prestige Ile-de-France, Wendy Grenier, 20 ans... Mais c'est encore notre Lady in Black alias Geneviève de Fontenay qui a piqué la vedette aux belles plantes de la soirée présentée par Bernard Montiel et retransmise en direct sur la TNT, le câble et les réseaux ADSL par la chaîne TV8 Mont-Blanc.

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Miss Prestige national : victoire d'une lycéenne savoyarde © Visual Press pour le site Miss Prestige National

Cette cérémonie marquait en effet le grand retour de la Dame au Chapeau après un long conflit avec Endemol, propriétaire de l'élection Miss France. Dans le cadre d'une clause de non-concurrence,  elle ne pouvait apparaître dans son élection Miss Prestige national qu'elle a initiée après avoir quitté avec fracas l'organisation Miss France. Des réconciliations ont été scellées en novembre par l'arrêt réciproque des procédures judiciaires. L'accord permet à Mme de Fontenay de participer à son élection parallèle, à condition qu'elle se déroule après le 7 janvier de chaque année "pour ne pas créer de confusion avec l'élection Miss France".

"Finalement, les canons de la beauté l'ont emporté sur ceux de la guerre. La France mérite bien deux miss", a dit Mme de Fontenay, apparue sur scène dès le début de la cérémonie.
Pour le journaliste Henry-Jean Servat qui présidait le jury, Geneviève de Fontenay "a maintenu le cap envers et contre tout, sans jamais faillir à l'heure où les valeurs se dégradent". "Aujourd'hui, c'est votre messe de couronnement!", a-t-il ajouté.