Bal de la Rose à Monaco : rock, audace et passion sur le Rocher

Gala au service de la solidarité, le Bal de la Rose s'est déroulé samedi dans la Salle des Etoiles du Sporting Monte-Carlo. Cette 63e édition, marquée par la beauté radieuse de Charlotte (qu'on imagine amoureuse) et l'absence de la princesse Charlene et du prince Albert, était placée sous le signe de la Sécession viennoise (époque Art Nouveau) et réunissait le Tout-Monaco autour de Caroline de Hanovre. Un moment glamour, une atmosphère magique... Regardez !

Institué par Grace de Monaco en 1954, le Bal de la Rose annonçait la saison des mondanités dans la Principauté, avant de devenir un événement caritatif au profit de projets culturels et humanitaires dédiés aux enfants. Le 18 mars au soir, les célébrités du Rocher et leurs 850 convives s'étaient mis sur leur 31 pour le 63e Bal de la Rose. 

Karl Lagerfeld, directeur artistique de la maison Chanel avait pris pour la 6e fois les commandes de ce prestigieux gala, plongeant les invités (qui avait chacun déboursé 800 euros pour swinguer) au cœur du mouvement Art Nouveau, dans un décor plus structuré et architecturé que jamais, en hommage au style autrichien symboliste, un courant moderne qui a marqué les années 1896-1906.
Décoration or mat et blanc, smoking et nœud pap' pour les hommes, robes longues début de siècle, parures délicates et chignons altiers pour les femmes, menu digne de l'Empire austro-hongrois (caviar, turbot et dessert à la fève de cacao) : classe et raffinement étaient les maîtres-mots. De la superbe tenue Chanel de Caroline, au visage gracieux de Charlotte (en escapade monégasque après la Fashion week parisienne), l'œuvre de Gustav Klimt planait sur cette grandiose soirée.

Baby-sitter d'un soir Son Altesse le prince souverain Albert de Monaco a préféré "rester avec les jumeaux, Jacques et Gabriella" au Palais princier, selon les officiels, tandis que son épouse Charlene était en déplacement en Autriche, aux Special Olympics.
Ambas­sa­deurs de charme du Rocher (et éperdument amoureux), Pierre Casi­ra­ghi et Béatrice Borro­méo (lumineuse et svelte deux semaines après la naissance de leur petit garçon Stefano) ont multiplié les gestes tendres avant d'embraser la piste de danse, suivis par la nouvelle génération des Grimaldi qui a vibré au son blues-soul d'Imany, et du rock sexy et endiablé de Cécile Cassel, talentueuse chanteuse d'HollySiz. Plongez dans l'ambiance, les strass et les paillettes de ce raout !