Stéphane Guillon, la corde au cou

Six ans qu'ils s'aiment et se marrent. Stéphane Guillon et Muriel Cousin, se sont unis, ce week-end, dans les Hauts-de-Seine. Un mariage détonant, forcément...

Qui s'y frotte, s'y pique

La foudre est tombée, en 2005, sur le plateau de l'émission "20h10 Pétantes sur Canal+". Depuis, Stéphane Guillon et Muriel Cousin se bécotent et se foutent pas mal des hommes publics.

Dans leur charmante demeure, à quelques encablures du Parc de Saint-Cloud, notre serial vanneur bèche, plante, ratisse et rédige ses textes au vitriol. Sa jolie journaliste, sa muse, cultive son jardin secret et soigne sa prose.

Complices dans l'écriture, Stéphane Guillon et Muriel Cousin le sont aussi dans l'éducation de leur progéniture. Avec sept enfants - trois chacun nés de leurs précédentes romances, et une petite Violette, 5 ans, fleur de leur amour - c'est tous les jours "La Fête à la Maison".

Convoler ? Une évidence pour ces deux-là... et une belle occasion, aussi, de semer la zizanie !

Pour le meilleur et pour le rire

Samedi, juste avant de débuter la cérémonie à la mairie de Ville-d'Avray, le promis a expliqué à ses amis "qu'il n'était pas question pour lui de se marier sous un portrait de Sarkozy". Stéphane Guillon a donc remplacé le cliché officiel qui trônait dans salle des fêtes, par une photo de François Hollande.

La plaisanterie a plutôt amusé la cinquantaine de personnes présente (Thierry Ardisson, Catherine Frot, Bruce Toussaint et Patrice Carmouze, entre autres), et n'a pas perturbé, outre mesure, l'officier d'état civil.

Autre son de cloche, ce matin, après la publication par le magazine Gala d'un reportage sur les noces de nos joyeux drilles. Se payer la tête du chef de l'exécutif ? Pas suffisant pour annuler l'hymen..., mais quand même ! Remonté à bloc, l'édile de la bourgade, Denis Badré, "rappelle à l'ordre" le fonctionnaire chargé des épousailles et sermonne le chansonnier. Il dénonce une "offense au Président, "une" contestation de la légitimité des institutions" et une atteinte aux principes de la République". Rien que ça !

On ne badine pas l'humour

Licencié en juin 2010 "sans causes réelles ni sérieuses" selon la justice qui a condamné son ancien employeur, France Inter, Stéphane Guillon tient actuellement une revue de presse décalée dans l'émission "Salut les Terriens !" et assure une chronique hebdomadaire dans Libération. Le trublion poursuit parallèlement une tournée avec son one man show "En liberté (très) surveillée". Proies de choix du spectacle de notre cynique fanfaron : Dominique Strauss-Kahn... et Nicolas Sarkozy qui avait jugé "inadmissible" une chronique cinglante sur l'ex-patron du FMI, assimilé à un obsédé sexuel.

Lune de fiel

Moralité : si sur scène, tous les coups sont permis, il convient, pour dire "oui" à la femme de sa vie, d'oublier la politique et de mettre un peu d'eau dans son vin. Tous nos vœux de bonheur aux jeunes mariés !