Pourquoi la mortalité des bébés a-t-elle été divisée par 13 depuis 1950 ?

Les décès des bébés de moins d’un an ont fortement diminué depuis les années 50. Vaccins, antibiotiques, campagnes de sensibilisation, etc., n’y sont pas étrangers.

Pourquoi la mortalité des bébés a-t-elle été divisée par 13 depuis 1950 ?
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Les décès des bébés de moins d’un an sont en baisse. Une étude de l’Insee révèle en effet que la mortalité des enfants de moins d’un an a été divisée par 13 depuis 1950. En 2014, ce sont ainsi 2 500 bébés qui sont décédés dans l’année de leur naissance contre 32 700 (19 000 petits garçons et 13 700 fillettes) en 1950. Cette diminution a en fait été progressive au fil des ans. Les décès de bébés de moins d’un an étaient ainsi 2,5 moins nombreux en 1970 qu’en 1950. Puis, cette baisse a été particulièrement rapide après le début des années 90 pour finalement ralentir dans les années 2000.

Des progrès incontestables. Cette diminution de la mortalité chez les bébés peut être expliquée par plusieurs facteurs. La diffusion des antibiotiques et de la vaccination a joué un rôle majeur dans la baisse des maladies infectieuses, particulièrement importante dans les années 50. Cette baisse a profité à tous les âges et les auteurs de l’étude constatent d’ailleurs "un effet spectaculaire" sur la mortalité infantile. Les campagnes de sensibilisation à la mort subite du nourrisson lancées après le début des années 90 ont elles aussi joué un rôle important dans la diminution des décès à cette période.

En période de méfiance envers la vaccination, ces chiffres nous rappelent combien il est important de ne pas négliger le calendrier vaccinal de bébé !