Deauville 2016 : ma soirée d'exception au Kiehl's Club

Lieu incontournable du Festival de Deauville, où se retrouvent stars et VIP pour festoyer, le Kiehl's Club organisait mercredi 7 septembre son grand dîner de milieu de festival. Le Journal des Femmes y a été convié. On vous raconte.

Deauville 2016 : ma soirée d'exception au Kiehl's Club
© Affiche Festival de Deauville

Pour ma 2e soirée au Kiehl's Club, j'étais bien décidée à ne pas refaire l'erreur de l'avant-veille. J'arrive donc 1 heure plus tard, aux alentours de 23 heures. Je montre mon invitation à l'un des vigiles qui me dit qu'il me reconnait... La classe ! A l'instar de nombreuses personnes ce soir-là, je sors de l'avant-première de L'Histoire de l'amour, le nouveau très beau film de Radu Mihaileanu. Comme il est de coutume pour les projections du soir au CID, le Centre International de Deauville, j'ai foulé le tapis rouge avec les festivaliers. Une expérience peu commune et le début d'une soirée d'exception... A mon arrivée dans ce lieu très select, le décor est légèrement différent. Les buffets du dîner en l'honneur de James Franco ont laissé place à des grandes tables autour desquelles sont déjà installés les convives. Discrètement, je me hisse sur un tabouret libre et découvre le menu du soir : tarte de parmesan et tomates, risotto aux morilles et salade de fraises accompagnée d'un sorbet à la tomate. Un programme alléchant qui se révèle vite aussi succulent pour mes papilles que sur le papier. 
J'apprends que mon voisin de droite est responsable du montage des interviews réalisées dans le taxi qui se trouve dans la cour de la villa. Il passe ses journées au club et a eu le temps de récolter quelques anecdotes en discutant avec les cuisiniers, les vigiles et les techniciens. Il me parle ainsi du sommet du G8 qui s'est tenu à Deauville en 2011 : comment le service de sécurité de Barack Obama était sur les dents, comment les plats destinés au chef de l'Etat était surveillés en permanence de leur préparation jusqu'au moment où ils lui étaient présentés, comment 2 voitures étaient prêtes à l'évacuer en cas de souci, leur moteur tournant 24 heures sur 24...
Alors que je scanne les personnes attablées, je m'étonne de l'absence des membres du jury.  Je tourne la tête et à ce moment précis, Audrey Pulvar fait son entrée, accompagnée de Vincent Lindon. Il est déjà 00h45, mais la soirée ne fait visiblement que commencer. La piste de danse s'anime. Radu Mihaileanu, membre du jury de cette 42e édition du Festival, esquisse quelques pas avec Kheiron et sa compagne. Je crois reconnaitre un ancien candidat de The Voice, dont le nom m'échappe. Je fais le tour des différentes salles du Kiehl's Club, à la recherche de visages connus, espérant trouver d'autres jurés, en vain. Je me fraie alors un chemin jusqu'au bar, en slalomant entre les danseurs, et demande une flûte (sous-entendu, de champagne). Le barman met effectivement devant moi une flûte. Vide. Devant mon air dépité, le mystérieux candidat de The Voice, dont The Identity m'échappe définitivement, intercède en ma faveur. Je vais siroter ma coupe sur la terrasse, où les convives sont nombreux. Mes yeux sont aussi remplis d'étoiles que le ciel de Deauville, alors que je regagne ma chambre d'hôtel. Il est 1h30 et je dois préparer mon interview du lendemain. Pas de tapis rouge pour moi, mais un festival d'émotions que je ne suis pas près d'oublier.  

© Affiche 42e Festival de Deauville