Jardin biologique : les bons gestes pour un jardin écologique

Jardin biologique : les bons gestes pour un jardin écologique Comment avoir un jardin le plus biologique possible et en accord avec le rythme de la nature ? Comment respecter l'environnement tout en ayant un espace verdoyant et florissant ? De la permaculture au compostage, en passant par le paillage et l'association des légumes au potager bio, voici un guide pratique pour un jardin sain et écolo, qui fait la part belle à la faune et la flore.

Pourquoi être écolo au jardin ?

La nature n'est pas faite pour être surveillée constamment. Lorsqu'on cultive ses plantes en respectant les règles de l'écologie, on se sent mieux dans son jardin, on peut en profiter pleinement au lieu de traquer la faille en permanence. De plus, les plantes sont plus résistantes. Enfin, ne pas employer d'insecticides, pesticides et autres produits nocifs pour l'environnement permet à la vie de revenir : on a la joie de croiser des oiseaux, des papillons, de nombreux insectes dont une grande part est utile à l'équilibre du jardin…

Miser sur les engrais verts et naturels

Première règle d'or : bien connaître ses plantes et son terrain. Une plante cultivée sur un terrain ou à une exposition qui ne lui convient pas ne s'épanouira pas. Il faut donc savoir à quelle terre on a affaire (calcaire, argileuse, neutre, acide, etc…), et par ailleurs bien lire les étiquettes des plantes que l'on achète, pour répondre à leurs besoins en terre, en eau et en lumière. Rappelons que l'usage de produits phytosanitaires (les pesticides) est interdit dans les jardins des particuliers depuis le 1er janvier 2019.

Ensuite, l'idéal est de faire son propre compost qui est un engrais naturel. Pour cela, on rassemble tous les résidus végétaux du jardin et les épluchures de cuisine, on coupe le tout en petits morceaux, et on entrepose dans un coin du jardin le temps que cela mûrisse. Acheter un bac à compost permet de se faciliter la tâche. On peut aussi faire du terreau de feuilles en entreposant les feuilles mortes. Celui-ci sera plus vite mûr (3 mois) et plus facile à employer.

Enfin, il faut pailler le sol, avec des matériaux naturels (compost, écorces broyées, paillettes de lin, cabosses de cacao broyées...) pour éviter aux mauvaises herbes de pousser, conserver une bonne humidité du sol et protéger les racines du froid.

Tirer parti des insectes

Il est très important de favoriser les insectes auxiliaires comme les coccinelles et abeilles, ainsi que les petits animaux comme les hérissons pour profiter de la lutte biologique entre petites bêtes. Les hérissons, par exemple, consomment beaucoup de limaces et d'escargots. Les abeilles et les papillons sont précieux également car ils pollinisent les plantes.

Quant aux coccinelles, ce sont de grandes dévoreuses de pucerons. On peut facilement se procurer des larves de coccinelle en jardinerie. Installez-les dans le jardin, et préservez cette population en évitant tout traitement chimique. Evidemment, avoir des coccinelles implique d'accepter d'avoir quelques pucerons : il faut bien qu'elles aient à manger…

Il faut donc savoir accepter que les plantes soient un tout petit peu attaquées, pour pouvoir préserver les insectes auxiliaires. Un dernier truc : si vraiment, avant que vos coccinelles ne grandissent, vous avez trop de pucerons, douchez tout simplement vos plantes d'un jet d'eau, aux endroits infestés : cela fait tomber les insectes et les noie, sans une goutte de produit chimique ! Pensez également que les plantes cultivées dans de bonnes conditions ne sont que très peu atteintes par les parasites et maladies.