Mes parents n'aiment pas mon compagnon "Nous formons une petite famille soudée, heureuse"

Lorsque sa famille lui a demandé de choisir, Fabienne  a suivi son compagnon.

"A 19 ans, mon père nourricier m'a lancé ce dilemme : "C'est ton B... Ou la porte !" car je voulais épouser un homme de souche maghrébine. Il n'a pas voulu faire sa connaissance à cause de ses origines étrangères. L'amour qui me liait déjà à cet homme, sa gentillesse, sa droiture, son respect et la force de l'amour qui existait entre nous deux m'a décidée à le suivre.

Je n'ai pas de regrets du tout car mes parents sont décédés 2 et 3 ans plus tard : donc, je me serais retrouvée seule au monde ! Je me suis très vite familiarisée avec sa culture, sa langue, ce qui m'a permis de me faire des tas d'amis et d'aider des tas de personnes de même confession.

Nous avons, certes, divorcé au bout de 23 ans de vie commune, mais nous sommes restés comme frère et sœur, car unis par une grande fille unique et grands-parents d'une petite-fille handicapée.

Même sa famille m'apprécie encore, le lien ne pourra jamais être rompu entre nous. Mahmoud fait partie de ma vie, même si je suis remariée. Il vit avec une compagne avec laquelle je m'entends bien. Nous formons une petite famille soudée, heureuse de se retrouver aux grandes fêtes."

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