Bien gérer les grands caps de la vie de couple Mariage, bébé, maladie, tromperie : elles racontent le plus grand cap de leur couple

Tristes ou joyeux, certains éléments de la vie d'un couple marquent des tournants parfois difficiles à négocier. Les lectrices évoquent ces instants qui ont permis à leur relation de se renforcer ou qui ont au contraire contribué à la faire capoter.

Elisabeth :"Nous avons cumulé les bouleversements : retraite, déménagementlointain dans une région où nous ne connaissions personne, dans lafoulée tromperie du mari... Gros manque de communication et d'amour. Quand je me suis rendue compte des dégâts, il était trop tard. Il est parti comme un voleur. Nous avons divorcé !"
Colette : "Ce fut l'annonce d'une terrible maladie de mon mari qui a fait 3 cancers en 9 ans. Je pense que j'ai eu beaucoup de patience et que je l'ai aidé et soutenu dans ces épreuves, il en était reconnaissant et c'est avec douceur mais lentement et sûrement qu'il s'est laissé glisser dans la mort avec une paix intérieure, je n'oublierai jamais cette épreuve qui nous a unis dans la lutte contre cette terrible maladie. Cette épreuve nous a soudés, nous nous unissions pour faire front. Je pense que même le jour de sa mort il avait de l'espoir, j'étais à ses cotés."

Marie-Hélène : "Me voici face à la plus grosse crise de notre vie de couple. Mon mari a perdu son emploi à la suite d'un pied cassé. La discipline dans laquelle il évoluait (design automobile) se délite totalement et la sous-traitance en a été la première victime. Un homme arrêté dans l'exercice de sa profession est brisé et accepte plus difficilement cette situation qu'une femme. Actuellement, il se venge sur moi et m'oblige à un silence effroyable. Restrictions en tout genre, interdiction d'avoir des ami(e)s, isolement... Il conviendrait qu'il consulte, mais son orgueil le retient. Je ne sais si nous allons parvenir à sortir de cette tempête sans briser nos 35 ans de vie commune. Au temps présent, je recherche toute alternative positive et je ne peux pas encore présumer du résultat que j'espère positif."

Divann : "En 2005, nous emménagions dans notre maison que nous avions fait construire et avons eu notre premier enfant au même moment : j'ai accouché 2 jours avant celui du déménagement. Mon mari travaillait comme un fou dans la maison et le jardin et je me suis retrouvée seule avec mon bébé, dans un nouvel environnement. Pendant 1 an, ça a été assez difficile car le moindre petit moment libre était consacré aux travaux. Je lui faisais comprendre que j'en avais marre, mais nous n'avions pas le choix si on voulait avoir une maison et un jardin terminés. Quand on voit le résultat, je me dis que c'était un mal pour un bien : on a un super jardin pour que nos enfants puissent s'amuser."

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