Couple : ces signes qui annoncent la fin

Pas toujours facile de s’avouer qu’on a fait le tour d’une relation. Pourtant, des signes ne trompent pas. Petit inventaire des preuves qui annoncent qu’on en a marre.

Couple : ces signes qui annoncent la fin
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Quels sont les signes annonciateurs qu'on a fait le tour de notre relation ? Comment savoir que l'on commence à vouloir fuir notre quotidien et se détacher de Jean-Yves, cet homme avec qui on partage notre vie depuis de longs mois ? Des indices.

Je lui cache des choses
Il y a des petites cachotteries insignifiantes, banales et ponctuelles. Ne pas lui dire qu'on a acheté quinze pulls noirs ou qu'on a mangé trois petits déjeuners, ça arrive. On ne veut pas entendre qu'on dépense trop, ni même qu'on se goinfre plus que de raison. Ce qui alarme,  c'est le besoin de tout planquer, de ne plus partager avec lui son quotidien. On ne veut pas lui dire qu'on a acheté quinze pulls, mais on n'a pas non plus envie qu'il sache qu'on a réclamé une augmentation, qu'on a surfé trois heures en rêvant de vacances au Portugal (avec qui d'ailleurs ?), qu'on a vu Salomé et puis Myrtille, parce que tout ça, ça nous regarde. Cette envie de tout garder pour soi, de bien redessiner les contours de notre vie en éloignant notre homme, c'est symptomatique d'un désir de fuir.

Je n'ai plus envie de lui
Ne plus faire l'amour n'est pas un signe nécessairement alarmant de la fin d'une histoire. Ce qui l'est bien plus, c'est le non désir de l'autre. Car si selon les périodes, on partage plus ou moins de rapports sexuels, ressentir une non envie, voire un écœurement (oui, parfois, certaines filles ne veulent plus du tout être approchées de celui qui occupe leur lit), c'est plus compliqué. Surtout si on a le sentiment d'avoir une libido toujours au top pour d'autres garçons. Face à ce collègue de boulot ou même ce chauffeur de bus, notre corps se réveille. Alors pourquoi pas face à Jean-Yves ? Une envie d'autre chose.

Je l'évite (et rêve d'ailleurs)
Il rentre à 19h du travail alors on ne sait pas pourquoi, mais on ne va rentrer qu'à 20h, histoire de respirer. Respirer quoi ? L'air de son bureau un peu plus longtemps, avec l'espoir un peu fou que nos collègues proposent un after work pour finir la journée en beauté et en pintes. Finalement, plus on est loin de Jean-Yves, mieux on se sent. Comme qui revit, réorganise son temps, profite des autres, des bars, de sensations nouvelles, déjà connues mais disparues lorsque l'on s'est casée. Que se passe-t-il ? L'envie d'échapper à son quotidien, de tout recommencer, dans d'autres habitudes.

Il me dégoûte
Jean-Yves, il a toujours fait du bruit en mangeant, mais cette fois, on ne peut plus, vraiment plus. Même quand il annonce qu'il va aux toilettes, on a un sentiment de dégoût qui nous prend. Tout ce qu'il fait, c'est presque sale. Ce petit câlin qu'il initie, aussi. On le rejette. Tout nous rejette. Et cela prouve bien une chose : notre cerveau, en pleine fuite, nous trouve toujours plus de bonnes raisons de nous échapper. Comme un coup de pied aux fesses pour partir plus vite.

Il me fait de la peine
Dès qu'il entreprend de faire du bon, on s'en fout, donc on a de la peine, parce qu'il y a un temps, on le trouvait mignon Jean-Yves quand il allait commander des sushis en bas pour égayer nos vendredis soirs. Aussi quand il venait nous chercher au boulot ou qu'il nous faisait couler un bain parce qu'on avait murmuré "mal au dos". Désormais, ça nous indiffère, et on trouve ça triste de ne plus ressentir d'amour face à tant d'attentions. Alors on a de la peine (parce qu'on ressent encore des choses, quand même). On culpabilise, même. De ne plus apprécier ce qui était tant appréciable, de voir l'autre se plier en quatre quand on a fait le tour d'être... nous deux. 

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