Mais ne pas fermer les yeux

Quand les pannes deviennent fréquentes, il ne faut pas faire comme si tout allait bien et éluder le sujet. © Yuri Arcurs - Fotolia.com

Parler de sexe n'est pas toujours simple. Apparemment ça l'est encore moins lorsqu'il s'agit de parler de pannes sexuelles.

L'attitude d'éviction - traduisez : ne rien dire quand des troubles se produisent - concerne en effet plus d'1personne sur 5 (26 % des hommes et 21 % des femmes) d'après le sondage Ifop / Lilly.

De plus, même si 73 % des personnes interrogées attendent quelque chose de leur partenaire, preuve d'une volonté d'aborder la question, la moitié des hommes (48 %) et des femmes (55 %) pensent qu'il n'y a "rien de particulier à faire" et que ce n'est pas un "véritable problème".

Pour le docteur Catherine Solano, cette attitude est pertinente lorsqu'il s'agit de petites pannes, ce qui est assez fréquent. "En revanche, quand il y a un réel problème, ça n'est pas souhaitable, il faut vraiment aborder le sujet avec son partenaire", conseille-t-elle.

Pause