Les Parisiens ont la sexualité la plus débridée de France

Echangisme, triolisme, exhibitionnisme... Les Parisiens sont plus libertins et libérés sexuellement que leurs compatriotes provinciaux, mais aussi plus inconstants et infidèles, selon une étude réalisée par l'Ifop.

Les Parisiens ont la sexualité la plus débridée de France
© Katarzyna Biasiewicz

Paris est la ville de l'amour... mais aussi celle du sexe, à en croire l'enquête menée par l'Ifop pour le site Cam4*, joyeusement baptisée Paris, ville lumière, ville de débauche ?, portant sur la sexualité des habitants de la capitale. On y apprend notamment que les Parisiens sont plus célibataires, plus volages et qu'ils s'adonnent volontiers à des pratiques sexuelles peu traditionnelles...

Paris, ville des célibataires

Le célibat touche davantage les Parisiens (43% contre 33% sur le reste du territoire français). Aussi, les Parigots connaissent quasiment 2 fois plus d'amants dans leur vie (19) que la moyenne nationale (11) et de coups d'un soir (59% contre 52%), quand 44% des hommes et 14% des femmes ont avoué qu'il leur était arrivé de ne pas savoir le prénom de la personne. Aussi, 44% des Parisiens et 23% des Parisiennes ont régulièrement des aventures sans lendemain, contre 31% des Français et 16% des Françaises...

Paris, ville d'infidèles

La grande majorité (57%) des sondés avoue avoir embrassé une autre personne tout en étant en couple (la moyenne nationale étant à 50,5%) et un peu moins de la moitié a déjà couché avec quelqu'un d'autre que son/sa conjoint(e) (47% contre 39,5%), quand ils sont 9% à avoir actuellement au moins deux partenaires en même temps. Chez les Parisiens, les plus infidèles sont les hommes âgés de plus de 60 ans (66%) et chez les Parisiennes, ce sont les femmes aux revenus les plus élevés (42%). 

Paris, ville du partage... de partenaires 

La population parisienne est plus friande de sexe en groupe que le reste de la France : ils sont 3 fois plus nombreux à s'être adonnés à l'échangisme (15% contre 5%), quand 29% a déjà pratiqué le triolisme (contre 16,5%) et 22% à avoir participé à une partouze (contre 9%), soit avec plus de 3 partenaires en même temps.

Paris, ville d'expérimentations

La majeure partie des Parisiens, gent masculine et féminine confondues, ont déjà pratiqué la fellation ou le cunnilingus (80%), l'éjaculation buccale (64%) et l'éjaculation buccale avec ingestion (60%). Aussi, plus d'un tiers des sondés (36%) ont donné ou reçu une biffle (47% des hommes et 25% des femmes) et un quart a déjà pratiqué le BDSM. En ce qui concerne la sodomie, 6 sur 10 l'ont pratiqué et 44% ont fait ou reçu un anulingus. Les habitants de la capitale aiment leur ville, au point d'y faire l'amour où ils peuvent : 42% l'ont fait ou se sont adonnés à des jeux sexuels dans un lieu public, 21% dans un établissement scolaire et 20% dans les transports en commun.

Paris, ville gay-friendly

La capitale compte une plus grande proportion d'homosexuels et de bisexuels que le reste du pays : 12% des Parisiens affirment être gay ou bi contre 7% ailleurs. Aussi, les expériences bisexuelles semblent plus fréquentes à Paris : plus d'un homme sur 4 a déjà eu un rapport sexuel avec un autre homme (27% contre 17% pour la moyenne française) et si seulement 5% des habitantes de la métropole se disent bi (contre 3% en France), elles sont 14% à avoir déjà fait l'amour avec une autre femme, contre 9% en moyenne.

*L'enquête a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 2 007 personnes, représentatif de la population parisienne âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, du 16 septembre au 3 octobre 2016.