Comment dominer un homme au lit ? 6 conseils pratiques

Vous avez envie de changer un peu (beaucoup) les rôles et de mener la danse au lit ? Conseils avec la sexothérapeute Nathalie Giraud Desforges, pour "dominer" votre partenaire et y prendre (chacun) du plaisir !

Comment dominer un homme au lit ? 6 conseils pratiques
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Pour changer des habitudes, pour pimenter sa sexualité, pour stimuler son désir... Il y a plusieurs bonnes raisons qui peuvent pousser à vouloir "dominer" son partenaire au lit. Comment faire ? Quelles positions ? Phrases ? Faut-il lui en parler avant ou le surprendre ? Conseils avec la sexothérapeute Nathalie Giraud Desforges pour oser (et se faire plaisir) !

Dominer un homme au lit : ça veut dire quoi ?

Plutôt que "dominer", la sexothérapeute invite à revoir cette définition connotée "violence" pour parler plutôt de "prendre le contrôle, le pouvoir", d’être "initiatrice". C’est beaucoup plus simple d’accès que de s’imaginer d’emblée avec un fouet !

1. Lui en parler avant

Selon Nathalie Giraud Desforges, il est important de poser un cadre et ne pas hésiter à prévenir. On avertit son homme "Et si ce soir, tu me laissais te surprendre ?". Ainsi amenée, la "séance domination" apparaît comme un jeu de rôles ludique. De plus, poser la question à son homme permet d’éveiller sa curiosité et lui accorde la totale liberté de dire non, surtout si on lui envoie un petit message dans la journée en lui laissant le temps de répondre. Alors quand il nous dit "oui", quoi de plus rassurant et moteur pour oser ce soir prendre véritablement les… choses en mains ?

On ne passe pas du jeu à l'abus.

2. Respecter les envies de l'autre

Dominer au lit, c’est entreprendre un jeu de pouvoir dans le respect mutuel. Ce n’est pas profiter de la "faiblesse" de monsieur pour entreprendre un massage prostatique parce qu’on a toujours eu envie d’essayer ! C’est simplement pratiquer autrement ce qu’on aime pratiquer d’habitude, pour faire grimper le plaisir, se découvrir d’un autre angle, aborder de nouvelles jouissances. Donc, on ne passe pas du jeu à l’abus même si on peut tester de nouvelles petites choses en douceur. Par exemple, si on tient à tester le plaisir prostatique, on commence pour une première fois par tâter l'entrée de la zone anale… Un début.

3. Employer l'impératif et éviter le "s'il-te-plait"

Mets-toi comme ci, mets-toi comme ça, tourne-toi, ne bouge plus… Dominer, ce n’est pas seulement surprendre son homme dans son propre plaisir, c’est aussi lui soumettre la façon dont il doit nous en procurer. "Occupe-toi de mes seins", "Prends-moi par les hanches"… Il existe deux règles de langage, nous dit Nathalie Giraud Desforges : "On utilise l’impératif et on ne dit pas s’il-te-plaît !" Si on veut rassurer son partenaire parce qu’on passe soudainement de la gentillesse incarnée à la méchante directrice, on peut ajouter un je t’aime. Ce qui donne : laisse-toi faire, laisse-moi faire, je t’aime. L’autre se sent en confiance.

4. Griffures, morsures, fessée : réveiller son côté animal

Tout d’abord, on utilise ses ongles et ses dents, pour griffer et mordiller (on n’a pas dit mordre). Le but n’est pas de torturer (sauf si c’est d’un commun accord) mais de chercher la douleur dans sa forme la plus douce. Le Kamasutra propose différentes sortes de griffures, selon le nombre de doigts utilisés, la zone du corps choisie, la force qu’on y met et les traces qu’on y laisse. Idem pour les morsures. Autrement dit, vous n’avez que l’embarras du choix pour surprendre et titiller votre homme. Ensuite, toujours dans l’esprit animal, on peut donner la fessée… ou plutôt une petite tape si c’est la première fois qu’on lève la main au lit. Encore une fois, le but n’est pas de faire mal. Ici, le simple geste, même très doux, excite. Sans parler du bruit qui suffit à faire grimper la température, aussi discret soit-il.

5. Sortir les accessoires

De vrais alliés ! Dans le désordre : on pense au foulard, aussi bien pour bander les yeux qu’attacher son partenaire. On peut aussi l’attacher avec son soutien-gorge ou des menottes. Nathalie Giraud Desforges déconseille les cordes, qui donnent un côté trop prémédité si on les dégaine de l’armoire en deux secondes. On pense aussi à la pince à tétons, conçue pour mesdames, qui peut très bien servir pour monsieur. On attaque en douceur : on commence par mordiller, chercher le gémissement et on pince seulement s’il semble aimer ça, quand les tétons sont bien érigés. Enfin, si on a un vibro, comment s’en servir sur monsieur ? On lui demande d’écarter les jambes et on vient stimuler la zone du périnée, située entre les testicules et l’anus.

6. S'écouter pour laisser aller son imagination

Avoir le dessus, c’est être en mesure de s’écouter entièrement. Même si, vous l’avez compris, il ne faut pas passer du jeu à l’abus, surprenez votre partenaire avec tout ce qui vous passe par la tête :

  • utilisez des glaçons (préalablement rincés dans un verre d’eau, sinon ils collent aux muqueuses !),
  • attachez votre homme au radiateur si vous trouvez que les barreaux du lit, c’est trop classique,
  • imposez-lui de se mettre sur le carrelage froid pour un peu de fraîcheur,
  • laissez-le poireauter quelques minutes en silence afin que son imaginaire à lui bout aussi…

Bref, ce soir, c’est vous qui dominez.

Merci à Nathalie Giraud Desforges, sexothérapeute et fondatrice de www.pimentrose.biz.

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