Exit les pensées toxiques qui m'empêchent de trouver l'amour

En matière de pensées toxiques, on est reine ! Voilà que chaque jour, on se dit des choses pas très gentilles, en se croyant lucide et réaliste. Que nenni, c'est juste du sabotage. Et pire, on ne le remarque pas toujours, tellement il est devenu naturel. Or, toutes ces pensées nous figent, nous invitent à rester dans notre coin : pourquoi irait-on aborder le beau Jean-Pierrot alors qu'on est nulle, moche, insignifiante (et on en passe) ? Donc la petite voix gagne la partie ? Puisqu'il n'est pas simple de la bâillonner, on va plutôt lui demander sagement de filer se reposer : dès qu'elle nous vient à l'esprit, on l'imagine partir en vacances sur une île déserte. On liste pour vous ses petites phrases adorées, sources de blocage ! Le but ? Les identifier afin de mieux les mettre de côté…

"Je suis seule au monde et personne ne m'aimera jamais"
La plus grosse des plus grosses pensées toxiques. On aime bien se répéter qu'on finira vieille fille, que tout le monde est casé, que notre chat est notre dernier espoir. Cette pensée est loin d'être réaliste : qu'est-ce qu'on en sait, après tout, que l'on va finir seule chez nous ? Et si on osait dire à notre petite voix qu'elle n'est pas voyante, non plus très futée ? Parce qu'à force de l'écouter, on se cloisonne entre nos quatre murs, persuadée que l'on connait l'issue !

"Je n'ai vécu QUE DES ECHECS amoureux"
Miam, les échecs. Quel mot négatif ! A force de se répéter une telle chose, on finit par croire que notre futur sera lui aussi bourré d'échecs. On fait une généralité. Donc reprenons : non, nous n'avons pas vécu que des échecs. Nous avons vécu des ruptures, des déceptions, des prises de conscience, plusieurs vies en une, et c'est tout. Et si, dans tout ça, il y a un échec ou deux, pourquoi pas après tout ? L'échec n'est pas mauvais, il aide à mieux comprendre comment réussir. Il ouvre les yeux. Il fait progresser. Ce qui nous tue, cependant, c'est de penser que l'échec est partout, impérissable.

"Je suis moche et foutue"
Là, on peut tout de suite répondre à notre petite voix : LOL. Parce que bon… Moi, moche et foutue ? Non. On a nos qualités, nos défauts, un tas de petites choses qui nous constituent et nous rendent uniques. Mais de là à croire qu'on est carrément laide et finie, stop. Plutôt que d'écouter cette petite voix qui nous veut du mal et nous dévalorise, on prend le contrepied en se faisant jolie et en se complimentant. Et là, on se prouve qu'elle a tort.

"Je n'oublierai jamais mon ex"
Fausse croyance qui a tendance à nous enfoncer dans du sable mouvant. Plus cette pensée toxique crie dans mes oreilles, plus je pense à mon ex. Logique. Offrons-nous le bénéfice du doute : peut-être que je ne l'oublierai jamais, mais peut-être que si. On n'est pas la première à souffrir d'un chagrin d'amour et des tas de gens en ont guéri. Dès que cette sale pensée débarque, on lui répond qu'on verra bien. Et on se sent déjà plus légère.

"Quand je parle à un mec, je suis rouge et sans conversation"
Avant même le rencard avec Pierrot, notre petite voix nous dit – gentiment, merci – que c'est vain. On va avoir l'air bête, enfin ! Pourquoi s'y rendre ? S'humilier ? Pas de chance, on va y aller, en disant à notre petite voix de se taire le temps du rendez-vous. On organise un point avec elle après. Elle fait ses pronostics, nous les nôtres. Et nous, on pense qu'on est une fille bien, capable de plaire, qui a conscience que pour faire une histoire, on est deux. Donc pas seule responsable si ça ne fonctionne pas ! En rentrant, on fait le point avec notre petite voix. Et même si elle remarque qu'à un moment donné, on a rougi, on lui racontera qu'à un moment donné, bah on n'a pas rougi.