Séduction : à quel moment je sais que c’est mort ?

Gaston nous a tapé dans l'œil et sur la cuisse au deuxième rendez-vous. Mais bon, on a tout de même senti qu'un "petit truc" démarrait. Quelques messages, un nouveau rencard, mais ça ne prend pas. On est prête à s'accrocher, mais n'existe-t-il pas des signes qui prouvent que là, ça n'avancera pas ?

Séduction : à quel moment je sais que c’est mort ?
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Si on reconnaît les signaux d'un homme intéressé, on ne voit pas toujours ceux d'un homme désintéressé. Pourquoi ? Parce que quand un garçon nous plaît, on ne baisse pas les bras et on lui trouve des excuses de début de parcours. On prétend que "les hommes sont comme ça" et qu'il leur faut du temps. Tout ça n'est qu'idée reçue. Les hommes savent foncer quand ils en ont envie. Alors, à quel moment je sais que c'est mort ?

Il ne répond plus aux messages (ou plus trop)

Quand il ne répond pas aux messages, on lui trouve de bonnes raisons : il a dû se faire voler son téléphone ou n'a plus de batterie. Sauf que la réalité est autre, et un peu décevante : l'homme qui ne répond pas, ou plus, ne manifeste pas d'intérêt à notre égard et ça sent le roussi. Certes, personne n'a dit qu'un mec intéressé était réactif et répondait à la minute, mais si ses messages se font rares, voire inexistants pendant plusieurs jours, il faut se rendre à l'évidence. On propose un ultime rendez-vous (c'est mieux que d'attendre qu'il le fasse) et on est fixée.

Sur son répondeur fixe, une voix de femme

A force de silence, on décide un beau jour d'appeler son téléphone fixe (après une enquête de quatre jours sur Internet) afin de l'entendre et percer le mystère. "Vous êtes bien sur le répondeur de Françoise et Gaston, laissez un message !". Le tout, prononcé par une voix féminine et enthousiaste. Après ça, Gaston nous dit par texto que c'est sa sœur et nous supplie de le croire. Gaston ment. Fuyons, en lui disant que bon, ça nous dégoûte un peu sa relation avec sa sœur.

Il pose plein de lapins

Pour démarrer une histoire d'amour, il faut se croiser. Se voir, partager des moments, apprendre à se connaître dans un café, au cinéma, sous un toit. On s'apprivoise, on se découvre. Une relation épistolaire faite de "OK", "LOL", est inutile si à côté de ça, Gaston pose des lapins. Il a toujours une bonne raison d'annuler (et de repousser dans le meilleur des cas) notre rendez-vous. Il veut quoi ? Qu'on l'attende sagement ? Alors que clairement, il n'a pas envie de nous voir. Qu'il aille voir ailleurs si on y est. 

Il oublie ce qu'on lui dit

Quand Gaston nous demande ce que l'on fait dans la vie au troisième rendez-vous alors qu'il nous semble avoir déjà répondu à cette question sept fois, on se remet d'abord en question en pensant qu'on n'a pas été claire (ou que peut-être, on n'a pas parlé assez fort). Que l'on se rassure : on s'est parfaitement faite entendre, mais pas écoutée. Gaston s'en fiche un peu de notre vie, notre quotidien, de tout ce qu'on lui raconte. Preuve malheureuse qu'il ne cherche pas à entrer dans le monde de quelqu'un. Avant de fuir, amusons-nous à changer de métier à chaque fois qu'il nous interroge et expliquons-lui que l'hôtesse de l'air n'a plus très envie de le voir.

Il s'emmêle dans des excuses bidons

"Je ne t'ai pas répondu que parce que ma grand-mère est morte". Seulement, c'est bizarre, en deux mois, sa grand-mère est morte cinq fois. Soit elle aime ça, soit son petit fils est un beau menteur. On ne lâche pas l'affaire parce qu'on se dit que bon, peut-être que Gaston n'a pas le moral et besoin de temps. Or ce qu'il est en train de faire là, c'est de nous garder sous le coude. Il tente de nous tenir près de lui au cas où son désir de sexe (ou d'histoire d'amour) se réveille, en nous racontant de jolis bobards pour que notre cœur le plaigne et s'énamoure. Soyons désolée pour sa grand-mère ou ses réunions de boulot tardives, et confions-lui que notre grand-père est mort une huitième fois ce mois, on va devoir s'absenter.

Il ne reste jamais dormir

Il aime bien boire un verre avec nous, même faire l'amour avec nous, on s'amuse bien, une heure, deux heures, et puis il plie bagage. Les premières fois, pas de quoi s'inquiéter, c'est le début, on se fréquente à peine. Ce n'est jamais évident de se réveiller tout près de l'autre, haleine du matin et visage défait. Mais au bout d'un certain temps, l'homme qui fuit et ne cherche pas à prolonger nos moments et partager un doux café au réveil ne semble guère intéressé par autre chose que notre corps avant minuit.