Mars : 31 jours pour oublier mon ex

S'il n'existe pas de recette miracle pour zapper Jean-Etienne et passer à autre chose, certains petits détails peuvent vous aider à aller de l'avant… C'est parti pour un programme de 31 jours, idéal en ce mois de printemps !

Mars : 31 jours pour oublier mon ex
© 123RF

Comment reléguer Jean-Etienne aux oubliettes ? La rupture est fraîche et votre ex occupe vos pensées à longueur de temps. C'est à croire que l'oubli vous a oubliée. S'il n'est jamais simple d'aller à l'encontre de son chagrin, voici comment, en 31 jours, vous pouvez panser vos blessures et décrocher de son prénom, bien trop obsédant (et pas joli). Pour aller de l'avant.

J1
Je pleure, je pleure, je pleure et je me dis que j'ai le droit. Accepter d'être triste, Jean-Etienne en tête, est nécessaire à ma guérison. Car qui fait l'autruche se fait un jour rattraper par cette dernière aux grandes pattes : et voilà comment on est encore plus mal. Donc pour ce premier jour, je note que ma première bonne résolution du mois est d'être sympa avec moi-même, sans pression. Je suis comme je suis, triste et démunie.

J2
Opération detox digitale spéciale ex : l'idée n'est pas de le bloquer sur tous les réseaux sociaux, parce que je n'ai plus quinze ans et que dans un an, je serai peut-être contente d'aller espionner ses photos avec sa nouvelle nana. MAIS, je vais calmer mes pulsions de F5 sur son profil Facebook et arrêter de guetter dix fois par jour sa dernière connexion WhatsApp. Parce que ça ne m'apprend rien et ça remue le couteau dans ma plaie.

J3
Aujourd'hui, j'essaie de ne pas parler de lui. Comme ça, pour voir. Pour que son prénom déserte mes lèvres. Pour que je réalise aussi qu'on peut parler d'un tas de choses passionnantes. Parce qu'à force de n'avoir que Jean-Etienne en bouche, j'entretiens mes pensées à son égard et je me coupe du monde. Or en découvrant des sujets de conversations cool, j'aide mon esprit à se concentrer sur autre chose.

J4
Justement, pour aider mon esprit à se concentrer sur autre chose, je vais me trouver une bonne série ou aller me faire un bon film, histoire d'être à fond dans un scénario qui n'a rien à avoir avec ma vie, mes tracas. Et si après ça, je pense encore à Jean-Etienne, pas de problème. J'aurais au moins déconnecté un instant. C'est le but.

J5
Je demande à une copine de me faire découvrir une de ses passions. On va au parc prendre des photos parce qu'elle adore, on va voir l'expo du moment qu'elle attend avec impatience, on va manger dans son restaurant préféré… Je laisse mes amis intimes m’entraîner dans la vie.

J6
Je pratique la pleine conscience pour me reconnecter à mes sensations. Sous la douche, je dédie mon attention à la chaleur de l'eau, à son bruit, à la sensation sur ma peau. Pareil quand je mange du tarama : je le sens, l'observe, le déguste lentement. L'idée, c'est d'apprendre à mon cerveau l'instant présent. Il déconnecte du reste puisqu'il a quand même quinze blinis à tartiner.

J7
Je prends soin de moi ! Parce que je le vaux bien, non ? Aujourd'hui et parce que le printemps arrive, je vais m'acheter un top qui me plait et dans lequel je me sens belle. Plaisir éphémère ? Peu importe, je suis bien dans mes baskets quand je le porte et ça n'a pas de prix.

J8
Je continue sur ma lancée : un bain, avec de gros sels, des bougies, de la musique douce. Et je respire en pleine détente, avant de me gommer, me gommer encore, pour effacer mon chagrin qui cherche à me pénétrer par tous les pores.

J9
Quand Jean-Etienne me vient à l'esprit, je pense à ses défauts. Il en avait, on ne va pas se mentir. Et tant pis si les défauts que je pointe sont légèrement extrapolés et ne constituent pas de bonnes raisons d'en avoir fini avec lui. Mais au moins, je me fais du bien, parce que je stoppe le processus d'idéalisation, celui qui veut que l'homme qui me quitte EST LE MEILLEUR TYPE DE LA TERRE.

J10
Je mate des hommes dans la rue. Ça fait du bien à mes yeux, ça m'apprend qu'il en existe, des garçons charmants, qui ont l'air intéressants, drôles, fiables. Et qui sait, cela titillera peut-être mon désir, celui que je crois éteint.

J11
Après avoir maté des hommes, je mate quelques romances. De celles qui peuvent, au premier abord, réveiller mon chagrin (parce que les gens qui s'aiment…) mais qui au fond vont m'apaiser et me rappeler que l'amour est une question de haut, de bas, de faux départs, de jolies rencontres qui ne durent pas toujours, jusqu'à la bonne, la vraie, la grandiose. Une façon de relativiser quand je vois comment Bridget Jones a ramé. Non ?

J12
J'écoute de la musique qui me met la pêche. C'est vrai que j'ai beaucoup pleuré Jean-Etienne sur Guichard et Serge Lama (je suis malade, donc bon), mais il existe des morceaux qui donnent envie de se lever le matin et de croquer le monde.

J13
Crotte, Jean-Etienne envahit mes pensées ? Normal, on ne peut dépoussiérer si vite l'homme auquel on tenait. Alors je pratique un petit exercice, tout simple : je respire amplement (j'inspire en gonflant mon ventre et j'expire en soufflant tout doucement, comme dans une paille). A chaque expiration, j'imagine que mes pensées 100% Jean-Etienne sortent de moi, dans mon souffle. Et elles volent, volent, volent, dans les nuages. Coucou toi, ça va ?

J14
Je marche. Aujourd'hui, ma bonne résolution c'est de prendre une heure pour traverser la ville. Au départ, je vais constater que les pensées se succèdent, toujours les mêmes. Mais à force de pas et d'esprit qui vagabonde dans le décor, je réalise que mes pensées sont plus floues. Je ne les cerne plus, elles mènent leur vie. Une façon de vider ma tête une heure, jusqu'à ce que mon cerveau prenne l'habitude seul de déconnecter.

J15
Je pratique la méthode Coué en me répétant que bien sûr, je vais oublier Jean-Etienne. Y croire, c'est le début de la guérison.

J16
Il fait des va-et-vient en moi (propos non érotiques) et je décide, à chaque fois que son prénom s'invite, de penser au mien, de prénom. Focus sur moi, qui le vaux bien. Focus sur cette personne géniale que je suis, capable de s'apaiser, capable de se sentir bien, même seule, et capable, un jour prochain, de s'ouvrir à un nouvel homme.

J17
Je peux demander à des copines de me présenter des garçons. Pas pour me maquer et me marier demain, rien ne presse, je dois prendre du temps pour moi. Mais simplement pour continuer sur cette heureuse lancée : comprendre et réaliser que d'autres hommes, supers existent.

J18
Je me dis que ça va, que j'accepte, que je suis en bonne voie. Il est important que je m'encourage, que je me répète que j'avance, que je suis volontaire et que je vais mieux, déjà.

J19
Aujourd'hui, je ne fais rien. Parce qu'on est dimanche déjà et qu'être célibataire en ce jour sacré, ça a du bon. Le printemps est pour demain et moi, je ne décide ni de chasser Jean-Etienne de mon esprit, ni de m'acheter un produit de beauté, ni de sortir avec une copine pour oublier. Disons que je fais une pause dans mes actions. Parce qu'hier, j'ai vu que ça allait et que je peux m'accorder un repos, déconnecter de mes initiatives. Laisser vivre. Savourer l'idée que demain, le soleil est sera officiellement de retour, du moins sur le calendrier.

J20
PRINTEMPS ! C'est bon, ça, non ? Je fais des projets ! Des projets agréables. Je m'imagine partir en week-end, je note les jours que je pourrais poser, les lieux que je pourrais visiter. Délicieux.

J21
Je vais fêter le printemps avec une bande d'amis et je vais réaliser combien l'amitié est précieuse, combien c'est important d'être entourée de ses proches. Ils me font du bien, ils sont fidèles, ils seront toujours là. On trinque et on commence même à bronzer.

J22
J'écris parce que ça fait du bien, tellement ! Je note tout ce qui me vient, tout le chemin parcouru, tout ce que j'ai appris de cette histoire et sur moi. Faire le point avec des mots, de ceux qui sortent tout seul et noircissent mon carnet ou mon ordinateur, ça aide à prendre conscience de ses progrès de son bien-être nouveau. Je renais.

J23
Si je réalise combien l'amitié est importante, je peux aussi réaliser que mon boulot me plait et que les missions pour lesquelles je travaille me tiennent à cœur. Plonger dedans, être fière de moi, de mes résultats est un moyen de me connecter à moi-même, mes réussites et mes capacités, tout en occupant mon esprit ailleurs que dans le dossier Jean-Etienne.

J24
Je prévois des vacances ou me barre sur un coup de tête en week-end. Partir, changer de décor quelques jours, c'est une façon de se régénérer et de voir que la Terre continue de tourner. De se faire du bien et de déconnecter du quotidien.

J25
Je prends un café au soleil, seule et je me concentre sur ce que je ressens, ici et maintenant, alors que des rayons caressent mon visage et que le goût de mon café m'enchante. Etre seule et être bien quand même. S'apercevoir que je revis, même sans lui, sans nos habitudes.

J26
J'accepte un rendez-vous si l'occasion se présente – et je peux très bien la provoquer via une application de rencontre. Je ne tomberai peut-être pas sur l'homme de ma vie, mais je découvrirai quelqu'un, de nouveau, de différent, d'agréable. Et je prendrai ce moment comme un instant plaisant qui redore mon ego : je peux plaire !

J27
Je reprends mes écrits et note à nouveau où j'en suis. De bilan en bilan, cette écriture qui me surprend et me dévoile ce que je pense au fond, continue de m'élancer dans la vie !

J28
Si je rumine encore, que Jean-Etienne est l'objet de mes pensées ce jour, je prends du recul et je pense à tous les garçons que j'ai cru ne jamais oublier. Jean-Etienne fait partie de mes rencontres, de mes sentiments et de mes chagrins et, un jour, il fera partie de mon passé amoureux.

J29
Je me prépare au mois d'avril et me fait belle aujourd'hui, pour booster ma confiance en moi et me promettre qu'en ce mois de printemps prononcé qui approche, je serai bien avec moi-même. Je me regarde dans le miroir et c'est fou comme je suis canon, proche de moi.

J30
On me demande où j'en suis avec Jean-Etienne, je réponds : "C'est qui ? Et je me marre." Ca y est, je suis passée à autre chose.

J31
Je me récompense parce que j'ai beaucoup appris de cette rupture. Aujourd'hui, je me dis qu'en amour, je sais ce que je veux. J'assumerai mes désirs, mes attentes, mes espoirs, et j'oserai rencontrer quelqu'un, m'ouvrir lui, sans le comparer à mon ex. Parce qu'après tout, si Jean-Etienne et moi, c'est fini, c'est peut-être parce que la vie à autre chose à m'offrir, qui me correspond mieux ? Enjoy !