J'ai testé le bootcamp® Pompadour 2015, séjour sportif dans les Vosges

Immersion à Vittel pour l'édition 2015 du célèbre bootcamp® "Pompadour" organisé par Planet-Fitness en partenariat avec LESMILLS. Trois jours d'activités sportives intensives pour les mordus de sport (et les autres !) que l'on vous raconte de l'intérieur.

J'ai testé le bootcamp® Pompadour 2015, séjour sportif dans les Vosges
© LESMILLS / Planet-fitness.fr

Lorsque la rédaction reçoit une invitation à l'annuel bootcamp® Pompadour organisé par Planet-Fitness, mes yeux se mettent à briller. Non pas qu'avec mon heure de natation hebdomadaire et mon footing occasionnel, je sois une athlète de haut niveau ni une sportive assidue, non. Mais comme de nombreuses filles dès l'arrivée des beaux jours, mon cerveau pense bikini et healthy food – un sentiment très éphémère pour être parfaitement honnête. Je saute donc sur l'occasion de ce séjour sportif organisé cette année au Club Med de Vittel pour tester ma résistance à l'effort intense et repousser mes limites. Au programme, combat et cross-training pour découvrir les différents équipements de fitness commercialisés par Planet-Fitness et les nouveaux circuits de la méthode LESMILLS. Dans ma valise, une palanquée de vêtements de sport donc, mais aussi des tenues de soirée car comme le précisait l'annonce, l'événement sportif se transforme en événement festif dès la tombée de la nuit – et ça, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde.

Le Grand Hôtel du Club Med de Vittel © Journal des Femmes

Après plus de trois heures de transport au départ de Paris, me voilà arrivée à Vittel, une petite commune des Vosges abritant en son cœur le Club Med tel un mini-village verdoyant, tout de suite ressourçant.

Mais à peine posé un pied dans le Grand Hôtel qui surplombe le parc, voilà que l'on m'annonce qu'il faudra passer cinq épreuves sportives pour obtenir ma clé de chambre. Un rire nerveux s'empare d'abord de moi, je cherche la caméra cachée – en vain – mais finalement, ma conscience professionnelle me rattrape et me rappelle pourquoi je suis là (non, pas seulement pour profiter de la station thermale). Bien décidée à voir cela comme le début d'un voyage initiatique, j'ajuste mon jean skinny, rabat mes cheveux en arrière et me lance avec détermination dans ce qui me semble être la réplique de la chambre rouge de la douleur de la saga Fifty Shades, une pièce décorée de sacs de frappe, slamballs (grosso modo, un ballon sournois pesant de 6 à 10 kilos) et autres élastiques suspendus à une structure en acier, somme toute la salle de torture des mordus de sport. Après avoir réalisé non sans peine le maximum de pompes, kicks et autres squats requis dans des intervalles de trente secondes, me voilà l'heureuse locataire d'une chambre dotée d'une grande baignoire qui, je le savais déjà, s'avérerait d'une utilité incommensurable pour soulager mes courbatures après la journée sportive qui m'attendait le lendemain. Après un cocktail et un bon repas partagé avec les treize autres cobayes journalistes de l'aventure Pompadour Vittel 2015, direction la chambre pour le repos du guerrier.


JOUR 1
Lundi, 7h. Le réveil sonne, après une nuit agitée. Certains sont déjà debouts, frais comme des gardons pour le wake-up circuit, synonyme de supplice matinal mais qui, fort heureusement, s'avère facultatif, et ça encore, il n'aura pas fallu me le dire deux fois. Car au vu du programme chargé de la journée, cela me semble plus raisonnable de commencer en douceur. Je ne suis d'ailleurs pas la seule à avoir boudé le réveil musculaire, et je retrouve l'équipe de journalistes au complet pour le petit déjeuner avant le grand rassemblement prévu sur la pelouse de l'hôtel à 8h30. Alors que certains se délectent de bananes et autres fruits riches en glucides, je me tourne plutôt vers les crêpes et viennoiseries : je veux bien faire un effort pour le bootcamp®, mais l'on ne me privera pas de mes petits plaisirs gourmands. Et puis on dit bien qu'il faut manger avant de faire du sport...
Munie de mon bandana rouge, qui détermine mon appartenance à une équipe pour les petits jeux matinaux de mise en jambe, je rejoins donc mes équipiers sur la pelouse. Au programme, course en sac et relais à dos de chameau (comprendre, à dos d'homme). Je parviens à esquiver le tout, vraiment pas désireuse de rendre mon petit déjeuner en public. Malheureusement, la team des Rouges est victime d'accusations de triche, et nous voilà tous forcés de réaliser 10 pompes devant une assemblée hilare. Karma ? Kézako ? Je me mets donc en planche et signe mon arrêt de mort : mes bras n'ayant déjà pas suffisamment de force pour ouvrir un bocal de cornichons – histoire de vous faire un rapide état des lieux de ma condition physique.

Corde à sauter,
ketllebell et slamball © LESMILLS / Planet-fitness.fr


Finalement, 9h arrive et les différents bootcamps® sont envoyés aux quatre coins du club pour la suite des réjouissances. C'est Brian, un bel athlète aux muscles saillants qui nous accueille pour le Circuit Training, premier cours de sport de la journée. Je ne le sais pas encore, mais sous ses airs sympathiques, Brian veut du mal à nos cuissots et biscotos. Sous ses indications, chacun s'empare d'une corde à sauter (chouette, j'étais une pro au CP), d'une slamball et d'une kettlebell, sorte de grosse cloche en fonte de 4 à 25 kg qui sert à faire des swings (moins marrant que la danse). Pendant 30 minutes – la durée d'un circuit –, je prends conscience de mes lacunes physiques et de mon manque d'entraînement. Car tandis que certaines enchaînent les burpees comme j'ai enchaîné les crêpes au petit déjeuner, je me prends les pieds à chaque tour de corde à sauter et maudis l'instructeur. Néanmoins, je persévère et finis la séance avec une pointe de fierté, me prouvant au passage que je suis capable de surmonter les difficultés.

Après une pause café bien méritée, rendez-vous dans la chambre rouge de la douleur pour le Boxing Circuit, un cours de trente minutes mêlant cardio et MMA que l'on nous présente comme une nouveauté Planet-Fitness. Là encore, les pompes s'enchaînent, entre deux sessions de kicks et coups de poings fictifs. La séance passe à une vitesse folle, et tandis que l'on prend quinze minutes pour faire redescendre la pression nerveuse et débriefer tous ensemble, je sens les endorphines faire leur boulot. Pas de doutes, le combat s'impose à moi comme une évidence, un échappatoire, un défouloir pour évacuer le stress.

L'après-midi se poursuit en douceur avec une heure de pilates et trente minutes de Sh'Bam dans une salle obscure où l'on suit sur grand écran un cours de danse enregistré et hyper dynamique, une méthode à adopter chez soi pour se dépenser sans se déplacer à la salle de sport. La séance se termine sur la mythique chanson Libérée, délivrée, qui finira d'ailleurs par s'incruster dans la tête de chacun jusqu'à la fin du séjour, tel un message subliminal.

JOUR 2
Après une bonne nuit de sommeil et grâce à 20mn de Compex la veille en fin de journée – une méthode d'électrostimulation plébiscitée par les athlètes de haut niveau et que j'ai pu tester sur les ischio-jambiers dans un programme spécial soulagement de courbatures – je suis d'attaque pour une deuxième journée sportive à Vittel. Comme la veille, la journée débute à la fraîche par de petits jeux d'équipes, un instant plein de bonne humeur et indéniablement mémorable qui donne le ton d'une journée qui s'annonce elle aussi très intense. Il est 9h et nous avons rendez-vous pour une session de RPM, un programme de vélo indoor créé par LESMILLS et qui me fait instantanément penser au Dynamo Cycling avec la coach Lucile Woodward, l'esprit girly en moins. Après avoir sué l'équivalent de deux litres d'eau et avoir achevé nos jambes pour le reste de la journée, nous prenons plaisir à tester la seconde activité de la journée en compagnie de Fabrice : le Trigger Point. La méthode Trigger Point (littéralement points douloureux) a pour but de soulager les nœuds musculaires à l'aide de cylindres que l'on passe sur le corps pour réaliser un automassage – on m'a eue juste en prononçant le mot massage. Voûte plantaire, mollets, ischio-jambiers, trapèzes, nuque, dos... les principales parties du corps endolories sont passées en revue pour détendre les muscles, permettre une meilleure circulation sanguine et ainsi ressentir instantanément les membres s'alléger. La méthode s'avère très efficace voire relaxante, ce qui nous permet de reprendre de l'aplomb pour la suite de la matinée.

La séance de Disq © LESMILLS / Planet-fitness.fr

Car du courage, il en faut pour suivre Fabrice lors d'une séance intensive de Disq, cet instrument étrange attaché autour de la taille et aux chevilles et relié par une fine corde qui augmente la résistance des mouvements. Burpees, extensions et fentes font partie des différents mouvements à réaliser pour une session cross-training ludique qui n'épargne aucun muscle. Chacun y va de son petit ronchonnement lorsque l'instructeur passe dans les rangs pour corriger les mauvaises postures et donner des paroles d'encouragement, mais tout le monde prend plaisir à tester cet équipement futuriste.

L'après-midi se poursuit avec une session de Pilates reformer, utilisant de grosses machines polyvalentes pour travailler les muscles en profondeur, puis par une initiation de Krav Maga, cette méthode d'auto-défense venue d'Israël qui fait fureur en Occident et que Sylvain, instructeur de la discipline nous fait instantanément adorer grâce à son humour et ses techniques adaptées à la vie quotidienne ("Mesdemoiselles, je vais vous apprendre à réagir faces aux frotteurs dans le métro" IM-PA-RABLE !). Et tandis qu'une partie du groupe part ensuite tester la méthode Body Balance de LESMILLS, qui permet de s'étirer et de se relaxer grâce à des exercices empruntés au yoga et au tai chi, je finis la journée par une session ViPR (Vitalité, Performance, Reconditionnement), une méthode d'entraînement cross-training inspirée des bûcherons où l'on travaille l'équilibre et le renforcement musculaire grâce à un gros cylindre de plus d'un mètre. De retour dans la chambre à 19h, je laisse mes muscles se détendre dans un bon bain chaud avant de repartir de plus belle pour la dernière soirée du bootcamp® Pompadour.


JOUR 3
Dernière matinée à Vittel pour tous les férus de sport venus se dépenser lors du bootcamp® Pompadour. Alors que mon corps n'est qu'une courbature géante, j'accueille avec enthousiasme l'annulation des jeux matinaux et me résous à bouder la séance de Grit qui nous attend, un circuit intense qui n'est que burpees et sudation excessive pour garder mes dernières forces pour le cours de TRX.

Renforcement musculaire
ludique avec TRX © LESMILLS / Planet-fitness.fr

C'est là que je retrouve les fameuses sangles suspendues à la structure en métal qui m'avait tant marquée le jour de mon arrivée. Le soleil tape sur Vittel et Dan, l'instructeur canadien nous initie avec bonne humeur à cette méthode inventée par les Marines américains qui permet de travailler l'équilibre et le renforcement musculaire grâce à la suspension.

La nostalgie se fait déjà ressentir sur le Club Med, lorsque la fin du cours signe le début des au revoir. Car il est déjà temps pour quelques uns d'entre nous de reprendre le train direction Paris, le corps douloureux mais l'esprit léger, avec la ferme envie pour moi de continuer sur cette lancée, d'offrir à mon corps un entraînement sportif à la fois ludique et régulier et de retrouver bientôt – lorsque mes courbatures auront disparu – ce sentiment de bien-être que le bootcamp Pompadour m'a procuré en faisant du sport. Car je le sais désormais, l'activité sportive s'apprivoise et lorsque l'on a enfin trouvé la méthode faite pour nous, on peut à notre tour déclarer que le sport est plus une envie qu'une corvée.

Infos pratiques

  • Tarifs : A partir de 649 euros par personne pour 3 jours de bootcamp® en all inclusive (à partir de 1199 euros pour une semaine complète), 20% de réduction pour les membres LESMILLS
  • Bootcamps® : Cross-training, danse ou combat / Mixed Martial Arts
  • Période : Une session par an au printemps
  • Site : www.fitness.fr/pompadour/2015/