"Une coupe doit accompagner l'implantation naturelle des cheveux" Une vocation
Issu d'une famille de barbiers dans un petit village italien, l'homme aux ciseaux d'argent a fait ses premières armes à Londres.
Comment êtes-vous devenu coiffeur ?
Petit, je voulais être architecte parce que je me débrouillais bien en dessin, mais ma mère m'a d'abord conseillé de tenter la coiffure. Je l'ai écoutée et je suis allée à l'école de coiffure. Je me suis retrouvé l'unique garçon au milieu de 17 filles. A l'époque je n'avais que 14 ans, c'était incroyable (rires). C'est là qu'on m'a dit que j'avais des mains de coiffeur, du coup je me suis lancé.
Qu'avez-vous fait après ?
Ma mère m'a envoyé à Londres pour étudier la coiffure. J'ai débarqué là-bas avec de l'argent de poche pour une semaine de séjour. Au final je suis resté trois mois pour continuer à apprendre et affiner mes compétences.