Né sous X, il ne sera pas confié à son père biologique
Mercredi 25 octobre, la justice a refusé la restitution d'un enfant de 18 mois né sous X à Yoann Delorme, le père biologique. Un combat qui, pour lui, n'est pas terminé.
En Octobre, la Cour d'Appel de Rennes examinait une affaire très délicate : celle d'un père Yoann Delorme, qui réclamait la garde de son enfant né sous X, à Saint Nazaire. Séparé de sa compagne, l'homme de 29 ans n'avait appris la naissance sous anonymat de son fils que récemment.
Mardi 25 novembre, la Cour d'Appel de Rennes a tranché, refusant la restitution du bébé de 18 mois à son père biologique et allant à l'encontre des réquisitions de l'avocat général : celui-ci avait en effet demandé, comme l'avait décidé le tribunal de grande instance de Nantes en avril dernier, la remise de l'enfant à son père. La cour d'appel "rejette la demande de Yoann Delorme tendant à lui restituer l'enfant (...) né le 30 avril 2013 à Saint-Nazaire", a ainsi indique la cour dans le communiqué. Elle rejette d'ailleurs également "la demande subsidiaire de Yoann Delorme tendant à se voir accorder un droit de visite". Aujourd'hui, Yoann Delorme a expliqué sa volonté de se pourvoir en cassation : "J'irai en cassation, à la Cour européenne des droits de l'Homme s'il le faut", a-t-il déclaré. Les parents adoptifs, eux, ont accueilli avec joie la décision de justice.
A la naissance de son fils en avril 2013, Yoan Delorme était incarcéré dans un centre pénitentiaire depuis deux ans. Il avait alors appris que son ex-compagne, avec lequel il n'était plus en contact depuis la fin du premier trimestre de grossesse, avait abandonné son fils.
