Who's Who 2015 : le dictionnaire de l'élite recense de plus en plus de femmes
Les femmes s'imposent petit à petit dans le gratin des personnalités françaises. Alors qu'elles n'étaient que 2 % dans le Who's Who en 1953, elles sont désormais 21 %.
La nouvelle édition du "Who's Who", qui répertorie les personnalités du monde de la politique, des affaires, de la haute fonction publique et des armées, vient de sortir sa 61e édition. Cette nouvelle publication recense près de 22 000 personnalités dont 21% de femmes. Il s'agit là d'un chiffre record. En 1953, elles étaient à peine 2 %. Cette année, 23 % des 1 000 nouveaux venus sont des femmes. Des chiffres encourageants.
Font leur entrée dans la "bible rouge" : Naïma Charaï, présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, Nelly Gable, maître d'art, les journalistes Marina Carrère d'Encausse et Adelaïde de Clermont-Tonnerre, la Conservatrice générale du Patrimoine et directrice du département des sculptures au Musée du Louvre Sophie Jugie ainsi que Cécilia Ragueneau, la directrice d'iTélé.
Vendu à 650 euros, le Who's Who est imprimé en seulement 10 000 exemplaires.
Si le nombre de femmes présentées dans ces pages augmente, les inégalités entre les sexes dans le milieu du travail restent toujours alarmantes. Selon l'Observatoire des Inégalités, l'écart de salaire entre hommes et femmes serait en moyenne de 31 %. Une étude réalisée par Insee pour Le Monde rapporte que le montant mensuel brut de la pension retraite d'un homme est de 1 749 euros alors qu'il n'est que de 1 165 euros pour une femme. La parité est encore loin d'être atteinte.
