Valérie Trierweiler: ses révélations sur François, Julie, Ségo...

"Paris Match" a dévoilé en exclusivité des extraits du livre de Valérie Trierweiler qui se dévoile sur ce qu'elle a vécu lors de son passage à l'Elysée. Attention, confidences au vitriol.

"L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales (...) Je craque, je peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bain. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...) François m'a suivi. Il tente de m'arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s'éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J'avale ce que je peux. Je veux dormir, je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance". C'est l'un des extraits du livre de Valérie Trierweiler publiés dans le magazine Paris Match qui consacre sa une à sa collaboratrice. La Présidence n'était "pas au courant" de la parution de ce livre, a déclaré mardi l'entourage du chef de l'Etat.
Dans son ouvrage "Merci pour ce Moment", publié aux éditions Les Arènes et à paraître jeudi 4 septembre, l'ex-première dame de France se dévoile comme jamais. Elle raconte comment elle a appris l'existence de la liaison entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet. Selon la journaliste Catherine Schwaab de Paris Match, "Question secret d'Etat, il (François Hollande) peut dormir sur ses deux oreilles. Valérie parle d'amours, de déchirures et de passions".
Le début de l'ouvrage annonce rapidement la couleur : "Tout ce que j'écris est vrai. A l'Elysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour". Selon l'hebdomadaire (et employeur de valérie Trierweiler depuis 25 ans), ce livre rédigé dans le plus grand secret raconte comment Valérie Trierweiler a vécu la trahison de François Hollande et comment le pouvoir a miné sa relation. Elle se révèle être une "amoureuse passionnée, possessive, folle de cet homme qu'elle admire, qui la fait rire et la déstabilise délicieusement". Trois autres courts extraits sont publiés par la revue. L'un parle de la jalousie de Michelle Obama ("je me réjouis de ne pas être la seule jalouse", écrit Valérie Trierweiler). Un autre raconte les premières réactions de François Hollande lorsqu'il a appris, en 2011, l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, et le dernier relate une irruption de Ségolène Royal lors d'un tête à tête au restaurant.Comme le dit si bien Olivier Royant, le directeur de la rédaction de Paris Match : "Cela va faire l'effet d'une bombe".
Et pas n'importe quelle bombe. Hollande risque de sentir les secousses pendant un bon moment. Selon Les Echos, Valérie Trierweiler dresse un portrait peu flatteur du Président : "Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres". Avant une soirée, François Hollande lui avait demandé : "Ça te prend beaucoup de temps pour être aussi belle?", elle avait répondu "oui, un peu", la réponse du président n'a pas été celle attendue : "en même temps, on ne te demande rien d'autre". Elle le décrit comme quelqu'un de "déshumanisé" par le pouvoir : "Il est froid. Ne sourit pas. Je suis son Faire-valoir, mais je ne dois rien valoir". 

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Valérie Trierweiler et François Hollande © ANTONIOL ANTOINE SIPA