Valérie Trierweiler, endimanchée à la Maison Blanche

Pas facile de trouver le style idéal pour un premier déplacement officiel. Invitée aux States, Valérie Trierweiler a péché par excès... d'élégance !

D'un côté, le souvenir écrasant de Carla Bruni-Sarkozyy, ex-mannequin vedette qui a enchanté la planète partout où elle a posé la pointe de sa ballerine Roger Vivier. De l'autre, des regards scrutateurs qui attendent au tournant la nouvelle ambassadrice de la mode à la française lors de sa première visite à l'étranger. Quelle pression !

Exit Carlita, vive Valérie

Décidée à faire oublier l'icône policée, son chignon tiré à quatre épingles, ses jupes crayon et ses pochette Dior, Valérie Trierweiler, que les Américains surnomment déjà la "First Girlfriend", a opté pour un brushing vaporeux, une robe portefeuille noire et un sac beige Le Tanneur. Un choix vestimentaire plutôt judicieux : cette journaliste politique, 47 ans et trois adolescents au compteur, impose une silhouette plutôt élancée, mais aussi des courbes généreuses et une taille marquée.
A sa main, une pièce de maroquinerie classique, dont la principale caractéristique est d'être confectionnée à Bort-les-Orgues, en Corrèze...

Une douce attention pour la peau

En guise de présent, Valérie Trierweiler amenait dans sa valise des cosmétiques de la marque Sothys, fabriqués à Meyssac, près de Brive. Ces cadeaux, elle les avaient choisis soigneusement dans deux gammes de produits de beauté: la ligne Hydradvance, basée sur un actif fort extrait d'un champignon, et les soins Hanakasumi, d'extraits de cerisiers très réputés au Japon, selon Le Figaro.

Fashion faux-pas

Une crinière de lionne, une tenue bien coupée et une pincée de luxe labellisé terroir : un sans-faute dites-vous ? Les sirènes de la fashion police ont pourtant retenti lorsque la compagne de notre chef d'Etat a foulé le parquet de l'East Room, et plus encore les jardins potagers de Washington...
Valérie Trierweiler a fait ses premiers pas sur la scène internationale chaussée d'escarpins vertigineux siglés Yves Saint Laurent selon l'Express Styles. Une façon d'être à la hauteur de son idole ? En dépit de ses talons, la "nouvelle première dame de France (non mariée)" ne parvenait pas à dépasser Michelle Obama, a taclé le Daily Mail. Car si le modèle en suède noir aurait été du plus bel effet sur les marches du Palais des Festivals, cette paire de chaussure ne semblait pas très appropriée au déjeuner convivial offert aux épouses des dirigeants du G8.  La Canadienne Laureen Harper, la Japonaise Hitomi Noda et l'Italienne Elsa Antonioli Monti, petits petons simplement couverts, ont partagé un menu composé de poisson du Maryland, de sorbet à la clémentine et de fraises de Virginie, avant de se promener dans les allées bucoliques du 1600 Pennsylvania Avenue.

 

trierweiler obama
Valérie Trierweiler, Hitomi Noda et Michelle Obama. © Service de Presse Le Tanneur

Très distinguée Qualifiée de "futée, talentueuse, et glamour" par la presse anglo-saxonne, la nouvelle star de la République n'a pas réellement commis d'impair. A l'aise perchée sur 13 cm, notre Parisienne chic a même, sans trébucher, assuré une rencontre au sommet, respecté le protocole et souffert la comparaison avec une ancienne top-modèle.

Mais voilà, la veille, Barack Obama, pantalon de toile marron et chemise ouverte, avait déjà fait remarquer à son homologue français, François Hollande, qu'il était le seul leader des huit pays les plus industrialisés à porter une cravate et un costume guindé à son arrivée à Camp David.

Aisance, confort et décontraction...

Impressionné par leurs hôtes et le motif de leur séjour, épié par les médias de part et d'autre de l'Atlantique, le couple de l'Elysée a seulement oublié que simplicité, normalité et proximité étaient les maîtres-mots, aux Etats-Unis... et pendant toute la campagne du candidat socialiste !