Valérie Trierweiler, bafouée, et après ?

Très abattue par le grand déballage autour de son intimité, Valérie Trierweiler a été hospitalisée. Pas de geste désespéré, mais elle aurait eu un "gros coup de blues", selon son service de communication.

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Valérie Trierweiler, bafouée, et après ? © Jacques Brinon/AP/SIPA

Violence du choc. La révélation par Closer d'une liaison présumée entre François Hollande et Julie Gayet a fait l'effet d'une bombe chez Valérie Trierweiler qui voulait croire à l'exclusivité des sentiments du président. Selon les informations du Parisien , François Hollande aurait reconnu cette aventure et lui aurait avoué à la veille de la publication des photos dans Closer, qu'elle durait depuis plusieurs mois. Terriblement éprouvée, Valérie Trierweiler est entrée dans une clinique parisienne pour "prendre du repos et subir quelques examens", a confirmé dimanche le cabinet de la journaliste de Paris-Match.

Pacte de "responsabilité". Un retrait de la vie publique qui permet au couple présidentiel de mettre les choses à plat et à François Hollande de préparer, loin des discussions passionnées, la troisième grande conférence de presse de son quinquennat. Car si son nouvel amour, la jolie Julie, fille brillante et star de ciné, nimbe d'une aura glamour le chef de l'exécutif, il reste le mensonge, la double-vie, les escapades nocturnes... Un homme d'Etat a le droit au respect de sa vie privée, mais le secret sur ses incartades extraconjugales levé, il n'y a plus que l'homme et sa capacité à dissimuler la vérité. Les Français pardonneront peut-être à leur président ses amours ainsi étalées dans la presse : 77% d'entre eux se prononçaient hier, dans un sondage publié par le Journal du dimanche,  pour un respect de la vie privée de l'hôte de l'Elysée.
L'hospitalisation de Valérie Trierweiler ouvre un temps de réflexion avant de clarifier la situation aux yeux de l'opinion.

Ramdam. A quelques jours d'un déplacement au Saint-Siège, puis à Washington, chez les Obama, on s'interroge aussi sur le statut de compagne "officielle" de François Hollande. Selon des sources du Parisien, Valérie Trierweiler, 48 ans, élégante mère de trois adolescents, n'envisage pas la séparation : "Elle semble prête à pardonner, assure un proche. Elle ne veut pas claquer la porte sur un coup de tête, mais elle veut savoir très vite quelles sont les intentions" de son conjoint". 
Ni muette ni invisible, Valérie Trierweiler n'a pas la réputation d'être effacée. "Le pouvoir, je l'ai approché tôt. Cela ne m'a jamais impressionnée (...) On me dit parfois froide. C'est plutôt une forme de réserve. Je n'ai pas de désir particulier de me mettre en avant (...) Je suis franche et j'aime qu'on le soit avec moi", confiait récemment la meilleure ennemie de Ségolène Royal.

First Lady, un rôle sans statut.  Un tempérament fort, un tweet malheureux (pour soutenir le rival politique de Ségo), et la passion du journalisme chevillée au corps ont fait d'elle la cible des critiques. Fidèle à sa promesse de ne pas être une simple "potiche", cette femme de caractère s'est engagée. Ambassadrice de la fondation France Libertés, porte-parole d'Action contre la faim ou fer de lance du mariage homosexuel, la compagne de François Hollande a ensuite trouvé dans les questions d'éducation et de jeunesse, son cheval de bataille : au bras du Président, Valérie Trierweiler a su progressivement tenir son rang. Au cœur de la tourmente, peut-elle pour autant rester l'alliée de notre dirigeant ?
Première dame, c'est un rôle qui n'existe nullement dans nos institutions. Valérie Trierweiler n'est que la compagne de François Hollande; elle n'est pas son épouse. Comment justifier aux yeux des Français le budget de fonctionnement dont elle bénéficie, son staff, s'il n'y a plus une mais deux première(s) dame(s) ?