Ségolène Royal : nommée et... approuvée !

Depuis le 2 avril et le remaniement qui a succédé aux élections municipales, l'ancienne compagne de François Hollande est ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Une nomination qui est saluée par les Français à en croire un sondage Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche. "Approuvez-vous ou désapprouvez-vous " cette nomination ? 59 % des personnes interrogées  considèrent que c'est un bon choix, contre 41% qui y sont défavorables.  Parmi elles, la plupart des votants à gauche la soutiennent : 81 %, parmi les électeurs socialistes, et 67 % pour ceux qui ont opté pour le Front de gauche ou EELV. Comme l'estime le JDD, c'est donc un "état de grâce" pour Ségolène Royal, déjà ministre de l'Environnement en 1992, sous le gouvernement Bérégovoy. Un succès rencontré auprès des Français donc. 

Cette popularité retrouvée ne la met pas à l'abri des piques et des vacheries. Dans l'émission Ca se dispute du 4 avril sur iTélé, le journaliste politique Eric Zemmour a expliqué le retour de Ségolène Royal par le simple fait que "(Valérie) Trierweiler s'est fait lourder". Entre les lignes, que l'une remplace l'autre...  La veille, le député de La Rochelle Olivier Falorni, exclu du PS en 2012, a joué au jeu de la-vengeance-est-un-plat-qui-se-mange-froid : sur l'antenne de France Bleu, il s'est étonné que l'on puisse "être ministre et battue aux législatives". Une référence à la douloureuse défaite de Ségolène Royale à La Rochelle lors des élections législatives de 2012 :  Olivier Falorni  s'était maintenu face à elle, alors qu'elle était la candidate officielle du PS et avait emporté la victoire. Une sortie qui rappelle le  tweet provocateur de Valérie Trierweiler, qui avait alors accordé son soutien à Olivier Falorni. Avec six Français sur dix sont satisfaits de sa nomination, Ségolène Royal ne va pas se laisser gâcher le plaisir de son retour aux affaires...