Les Français au bureau : en chiffres
Dans l'entreprise, la majorité de nos petites habitudes sont réalisées avec nos collègues.Toutefois, selon l'étude menée par RegionsJob ces liens s'évaporent une fois le travail fini.
Metro, boulot, dodo est une enquête menée par RegionsJob qui s'attarde sur les aspects de la vie de bureau.
Si le Français est généralement malheureux à cause de son espace de travail, l'enquête révèle que 65% des sondés sont satisfaits de l'ambiance qui règne dans leurs bureaux. La convivialité est au cœur du monde du travail, ce qui entraine tout un rituel bien connu et apprécié : la pause. En moyenne, les salariés en prenne une ou deux par jour (33 et 36% des sondés respectivement), des breaks qui durent moins de dix minutes pour 77% d'entre eux. Des pauses courtes pour échanger deux ou trois mots avec les collègues. Boire un café (59%) et parler avec les autres salariés (50%). Les sondés s'estiment d'ailleurs assez libres de prendre une pause en règle générale.
Malgré cela, la parité ne semble pas tout à fait acquise puisqu'une femme sur cinq juge qu'elle n'a pas cette liberté, contre seulement un homme sur dix.
La pause-déjeuner est un vrai rituel : 50% des Français prennent une heure pour manger (entre 55% entre 12 et 13h, 35% entre 13 et 14h), 65% d'entre eux préfèrent rester au sein de l'entreprise pour profiter du repas. Certaines habitudes changent selon le sexe : 21 % des hommes déclarent déjeuner au restaurant le midi contre 8% des femmes. Une pause déjeuner qui se passe principalement avec les collègues (62%). L'entreprise fonctionne comme un vase clos, favorisant le temps passé entre salariés mais peu avec l'extérieur.
En revanche, une fois sorti du bureau, les relations sociales s'évaporent : 47% des sondés disent ne jamais voir leurs collègues en dehors de l'entreprise et seulement 7% les voient régulièrement chaque semaine. Très peu fidèle en amitié, le Français le reste en amour.
Et l'amour au boulot ?: "seulement" 17% des sondés admettent avoir succombé à un(e) collègue. En y repensant, c'est déjà beaucoup...
