Baléares : ces cocktails qui se paient en fellations

Pour gagner un verre gratuit, une jeune femme a fait une fellation à 24 hommes. Une pratique scandaleuse, malheureusement pas si isolée que ça.

Ile de Majorque, Baléares. L'été bat son plein, les excès sont nombreux. Sur l'île, une discothèque, le "Playhouse", doit fermer pour douze mois en pleine saison haute. La raison ? Une "fellation collective" a eu lieu dans l'établissement. Oui, vous avez bien lu. 
Une jeune fille, en vacances dans la station, a réalisé une gâterie à 24 hommes en échange d'un "accès au bar". Une vidéo de l'acte a même été diffusée sur les réseaux sociaux : visiblement filmée avec un téléphone portable, la vacancière faisait de rapides fellations à un groupe d'hommes sagement aligné. Révoltant.
La mairie de Calvia, la localité où se situe la plage qui rassemble chaque été des milliers de jeunes, a annoncé à la suite d'une enquête policière que le propriétaire de la boîte de nuit avait été sanctionné par "douze mois de fermeture et une amende de 55 000 euros".
Une pratique choquante et dégradante au possible pour la femme, qui n'a malheureusement rien d'exceptionnel en Espagne, où elle a même un petit nom : le "mamading" (en argot espagnol "effectuer un acte sexuel").
Suite à cet événement, le journal local Mallorca Diario a dénoncé l'organisation de concours à l'occasion desquels les jeunes filles doivent pratiquer "un certain nombre de fellations à des hommes présents dans le bar en un minimum de temps". Le journal ajoute que la lauréate "gagne un accès illimité au bar pendant tout le temps de ses vacances". A Magaluf, qui dépend de la municipalité de Calvia, ce genre de dérapages n'en est pas vraiment : dans cette ville, il est commun de croiser des filles qui sont prêtes à lever leur jupe et montrer leurs fesses sur lesquelles elles ont collé des stickers à l'effigie de la boîte de nuit. Toujours en quête d'alcool gratuit. Scandaleux, vous dites ?Dans un entretien au journal El Mundo, l'avocat espagnol Juan Enríquez de Navarra explique que "cela est moralement répréhensible, mais comme il s'agit d'adultes agissant librement, personne ne peut les arrêter de pratiquer le sexe comme ils le veulent". Si les jeunes femmes qui s'adonnent à ces pratiques peuvent être influencées par les effluves de l'alcool et la pression du groupe, elles restent tout de même bel et bien consentantes au moment de l'acte. 
N'oublions pas que la prostitution est définie par une activité consistant à échanger des relations sexuelles contre une rémunération. Cela vaut donc aussi pour des "cock-tails"...