Bring Back Our Girls: soutien aux 200 Nigérianes kidnappées

200 Nigérianes sont retenues dans la jungle depuis trois semaines par le groupe armé Boko Haram. La communauté internationale se mobilise pour obtenir leur libération.

223. C'est le nombre de jeunes lycéennes toujours retenues par le groupe Boko Haram sur les 276 enlevées le 14 avril dernier dans le nord-est du Nigeria
Elles ont entre 15 et 18 ans et allaient à l'école pour passer leurs examens lorsqu'elles ont été kidnappées. Plusieurs camions avaient alors débarqué devant  l'établissement et des douzaines d'hommes armés avaient envahi les bâtiments. Si certaines ont pu s'enfuir, beaucoup n'ont pas réussi à échapper à l'organisation terroriste "Boko Haram", dont le nom signifie "L'éducation occidentale est un péché" et qui prône en fait un islam radical. 
Les parents de ces jeunes filles, qui vivent un véritable supplice depuis 21 jours, tournent désormais tous leurs espoirs vers la communauté internationale.
Le hashtag #BringBackOurGirls sur Twitter voit ainsi passer une flopée de messages de soutien, comme celui de la Secrétaire d'Etat américaine Hilary Clinton ou celui de l'association Amnesty International. 

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Tweet d'Hilary Clinton : "L'accès à l'éducation est un droit fondamental et une raison impensable de cibler des innocentes. Nous devons combattre le terrorisme."  © Twitter 
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Amnesty International  © Twitter Amnesty International

 "Chaque jour qui passe augmente la probabilité que les adolescentes aient été violées, peut-être tuées, en captivité (...).Les lycéennes ont été emmenées dans la jungle pour servir d'esclaves sexuelles, mais leur enlèvement dépasse la volonté de trouver "des cuisinières et des épouses", peut-on lire sur Slate.com.
En effet, le chef de la secte islamiste, Abubakar Shekau, a indiqué ce lundi 5 mai que les 223 lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées" de force.

Selon le leader du mouvement de protestation au Nigéria Hadiza Bala Usman, c'est aussi ici le droit à l'éducation des filles qui est menacé : "Si elles ne sont pas libérées, aucun parent n'autorisera sa fille à aller à l'école dans le futur". 

Une pétition internationale est lancée. Apportez vous aussi votre soutien en signant la pétition Bring Back Our Girls.