Un Belge arrache le niqab d'une princesse qatarie

Pris la main dans le niqab. Jean-Marie Pire a arraché un voile intégral. Sous le tissu, une princesse du Qatar...
Cette histoire invraisemblable s'est déroulée jeudi 14 août, rue de la Violette. Le chef du protocole de la Ville de Bruxelles, le protagoniste de l'histoire, s'est fait aborder par des femmes voilées qui cherchaient le chemin de la Grand-Place. Mr Pire, alors qu'il n'était pas en service, s'est emparé du niqab d'une d'entre elles pour "faire respecter la loi belge". Après avoir demandé leur chemin en anglais, ces Qataries, en visite à Bruxelles, n'ont donc pas eu l'accueil espéré...
"J'ai répondu que je ne parlais pas aux gens dont je ne pouvais voir le visage. Par cette réponse, je voulais clairement leur faire comprendre que le port du niqab était interdit en Belgique. Comme mon interlocutrice ne semblait pas m'écouter, je lui ai retiré son voile intégral. Je n'aurais pas dû faire cela, je le reconnais, mais ce qu'elle faisait n'était pas légal non plus", a tenté d'expliquer le Belge à Het Laatse Nieuws. 
Ironie du sort. L'homme, normalement qualifié en terme de protocole, a manqué de respect à une femme qui n'était autre qu'une princesse du Qatar... Les liens entre cette personne et la famille royale sont cependant à vérifier, mais l'histoire ternira, de près ou de loin, l'image de la Belgique auprès de l'émirat de la péninsule Arabique.
La victime a même affirmé que, pendant l'agression, il lui aurait arraché ses boucles d'oreilles par inadvertance et donc aurait mis ses oreilles en sang.
Jean-Marie Pire, défenseur de la loi improvisé, a écopé d'un procès verbal après la plainte déposée par la contrevenante. Quant à la "princesse", elle devra régler une amende pour port du voile intégral, interdit en Belgique comme en France.